Le Jardin Intérieur : Coeur et Conscience - Forum Spirituel
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Pourquoi c'est difficile de reconnaître que l'on a blessé quelqu'un ?

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Pourquoi c'est difficile de reconnaître que l'on a blessé quelqu'un ?  Empty Pourquoi c'est difficile de reconnaître que l'on a blessé quelqu'un ?

Message par Sophie Jeu 25 Avr 2013 - 9:37

Je crois, et je l'ai expérimenté surtout, qu'il est difficile de reconnaître authentiquement qu'on a blessé quelqu'un pour deux "raisons", enfin moi j'en vois deux principalement.

-> Une qui est liée à notre perception de nous-même, notre auto-jugement, le fait que l'on va peut-être associer ça en soi au fait d'être mauvais, et que l'on ne pourra pas supporter cette vision de soi, pas supporter l'image d'avoir été quelqu'un qui a fait du mal à quelqu'un d'autre.
Cela rejoint la culpabilité dont on avait parlé déjà sur le forum mais je ne retrouve plus le post avec la fonction recherche du forum (Ananie je crois que c'est toi qui en avais parlé, si tu te souviens du post tu peux mettre le lien ? )

-> Une qui est liée à notre propre ressenti, et le fait que blesser quelqu'un nous blesse nous-même, quand on reconnaît la blessure que l'on a infligée, on ouvre son coeur et dans cette connexion on ressent à la fois la souffrance de l'autre et aussi la sienne propre d'avoir provoqué cela.
C'est donc douloureux de reconnaître de manière vraiment sincère et ouverte que l'on a blessé quelqu'un.

Je crois que souvent on se cherche des excuses ou on a du mal à entendre quand quelqu'un nous dit qu'il a été blessé parce que ça nous confronte à ces deux difficultés en nous, dépasser notre propre jugement ou auto-dévalorisation, et accepter d'avoir mal en reconnaissant le mal que l'on a fait.

Je parle de cela aussi dans l'autre sens, c'est à dire quand on "demande" à quelqu'un de reconnaître qu'il nous a blessé, ou qu'on lui dit qu'il nous a blessé simplement.
Parfois on demande de la reconnaissance, parfois non, il vaut mieux d'ailleurs ne pas en demander ou en attendre je crois, car en effet cela fait du bien quand l'autre reconnaît, mais ce n'est pas une condition ultime de guérison intérieure, et par ailleurs c'est de la responsabilité de l'autre, on ne peut pas contrôler ni décider ça à sa place.

Je crois que l'on avance bien dans l'expression de sa propre vulnérabilité notamment quand on peut s'exprimer quand on a été blessé, tout en étant conscient que pour l'autre cela n'est pas forcément facile d'entendre ça, et que ça ne va pas forcément "de soi" pour tout le monde.

Ce n'est pas minimiser l'autre ou lui trouver des excuses d'avoir cette démarche de compréhension et de conscience, c'est je crois être lucide.
On peut par exemple dire qu'on a été blessé à quelqu'un qui n'a pas du tout travaillé sur lui, qui ne s'aime pas beaucoup ou qui se dénigre ou est beaucoup dans son ego, on doit pas s'empêcher de dire qu'on a été blessé en présupposant de la réaction de l'autre justement. Mais par contre, il faut être lucide sur le fait que pour cette personne, ben ça représentera peut-être un très gros effort d'entendre cela, de l'accepter, etc etc.

Je crois que ça rejoint aussi le post d'Ananie sur le fait de ne pas attendre de quelqu'un ce qu'il ne peut pas donner, ici :
http://www.forumspirituel.fr/t987-voir-les-personnes-comme-elles-sont-pour-ne-pas-attendre-d-elles-ce-qu-elles-ne-peuvent-pas-fournir

Et en fait, de manière plus générale, cela permet aussi d'apprendre à exprimer sa vulnérabilité sans attente ni attachement à l'autre, sans condition que la personne réagisse comme ceci ou comme cela, ou bien nous fasse des excuses sincères qui vont nous faire du bien.

De même dans l'autre sens, quand une personne nous dit qu'on l'a blessée, avoir conscience que c'est juste qu'elle ait dit ça, même si ça nous dérange, que ça ne nous plait pas, après c'est à chacun de se débrouiller avec sa propre culpabilité, etc. et de faire le travail intérieur qui va avec.

Je crois que peut-être la pire des choses (enfin façon de parler hein), c'est les justifications, les fausses excuses, genre "je suis désolé mais tu sais je me sentais pas bien, alors voilà, et puis il faut que tu comprennes que dans ma vie en ce moment blablabla".
Quand on fait ça on ramène l'énergie vers soi, et on dérive la conversation, pour simplement ne pas entendre pleinement le fait que : on a blessé quelqu'un. C'est tout.

Après, il peut y avoir des explications dans un dialogue, mais explication et justification sont deux choses très différentes à mon avis.

Sophie

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Message par Sophie Jeu 25 Avr 2013 - 9:42

En fait, pour rajouter quelque chose, je ne sais pas si on peut parler "d'entité" d'une relation, c'est à dire de quelque chose qui existe au-delà des deux personnes qui la constituent, je crois que oui, d'une certaine manière, enfin je crois que 1+1 ça ne fait pas seulement 2.

Il m'est arrivé de ressentir, dans ces moments de guérison justement et de prise de conscience que j'avais blessé, ou quand l'autre reconnaît qu'il m'a blessé, que dans cette reconnaissance consciente des deux côtés, on guérit plus profondément non seulement l'un et l'autre mais aussi la relation elle-même.

Un peu comme si quand on blesse ou qu'on est blessé, la relation elle-même subissait une blessure, une sorte d'entaille, et que cela se guérit vraiment quand il y a le travail de conscience et du coeur des deux côtés.
Alors la relation elle-même peut "grandir", évoluer, et être en paix.

Sinon, je crois que si seulement l'un guérit et pas l'autre, ben la relation reste entaillée quelque part. Avec quelque chose qui est comme rompu, ou "vidé".

On peut guérir des blessures que quelqu'un nous a fait, et on peut guérir sans l'aide de l'autre, par contre je ne suis pas sûre qu'une relation se "guérisse" par l'action de seulement un des deux.
Parce qu'une relation se vit à deux, et que donc en prendre soin cela émane des deux personnes.


Sophie

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Message par ananie Jeu 25 Avr 2013 - 21:58

Je ne me rappelle plus où c'était le truc sur la culpabilité.

J'ai juste trouvé un truc sur le repentir.
Ce n'est pas ce que tu cherches, mais ça peut aller avec ce sujet (et ça n'a pas trop été développé) :
http://www.forumspirituel.fr/t83-le-repentir?highlight=repentir

Sinon pour ma part je me sens hyper mal à l'aise quand je blesse quelqu'un mais que la personne en question ne l'exprime pas.

D'une certaine manière, quand on me le dit ça me soulage, parce que c'est comme si je sentais un malaise sans savoir d'où il venait.

Quand on me dit les choses du coup je peux me réajuster si besoin et reconnaitre mon erreur.
Bon parfois c'est difficile de reconnaitre sur le coup, à cause des bonnes vieilles réactions d'orgueil, mais après, reconnaitre son erreur a quelque chose de libérateur, d'apaisant, comme si on se retrouvait soi même.


C'est compliqué de reconnaître que l'on a blessé quelqu'un, mais c'est aussi très compliqué de reconnaître que l'on a soi même été blessé.

C'est un conditionnement social : on ne montre pas sa faiblesse.
Et dans les milieux spirituels ça prend parfois la forme de : "si tu es blessé, c'est que tu n'es pas spirituel, c'est ton égo...etc".
Mais au fond c'est le même conditionnement qui se joue.

Alors que la spiritualité ce n'est pas ne pas souffrir, c'est accepter totalement la souffrance.
Voir ici à ce sujet :
http://www.forumspirituel.fr/t904-l-au-dela-de-la-souffrance#23611

Quand on exprime sa souffrance de manière juste, sans agresser l'autre, cela éclaire souvent beaucoup de choses, en soi, et dans nos relations.
Car la souffrance non exprimé sort souvent sous forme de jugement de l'autre.

On reproche à l'autre d'être comme ceci ou comme cela pour ne pas avoir à dire "quand tu as fait cela ça a été blessant pour moi", parce que ça serait avouer sa vulnérabilité.

Parler de sa blessure c'est l'accepter, en acceptant son impuissance : "Tu me blesses mais je ne peux rien y faire, je suis à ta merci. Tu le sais, maintenant tu fais comme tu veux, c'est toi qui vois, mais si tu continues, ça continuera à être blessant pour moi".

Alors que juger l'autre (en lui disant "tu es comme ceci ou cela") c'est tenter de le contrôler pour qu'il arrête de nous blesser. Ce qui ne marche pas souvent et a même parfois tendance à empirer les choses.
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Message par ananie Ven 26 Avr 2013 - 5:58

J'ajouterai aussi que le fait d'exprimer sa vulnérabilité peut aussi parfois, avec certaines personnes, être accompagné de fermeté.

Si l'on est face à quelqu'un d’empathique, le fait de simplement exprimer sa blessure sera parfois suffisant.
Mais si l'on est face à quelqu'un qui s'est blindé en réaction à ses propres souffrances, parfois il sera nécessaire de se fâcher un peu pour être entendu.

Et parfois aussi, quoi que l'on fasse, on ne sera pas entendu.
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Message par Sophie Ven 26 Avr 2013 - 7:47

Ananie a écrit:D'une certaine manière, quand on me le dit ça me soulage, parce que c'est comme si je sentais un malaise sans savoir d'où il venait.

Oui je pense aussi que ça se sent quand une blessure n'a pas été exprimée.

Quand on me dit les choses du coup je peux me réajuster si besoin et reconnaitre mon erreur.
Bon parfois c'est difficile de reconnaitre sur le coup, à cause des bonnes vieilles réactions d'orgueil, mais après, reconnaitre son erreur a quelque chose de libérateur, d'apaisant, comme si on se retrouvait soi même.

Complètement d'accord, et je réagis comme toi là-dessus, je préfère largement que la personne me dise que je l'ai blessée. Déjà ça lève les ombres ou voiles que l'on sent planer ; d'autre part, ça permet aussi de se positionner de manière juste.
Et cette sensation de se retrouver... oui, moi je la ressens aussi comme une bonne vieille sensation de rentrer chez soi Very Happy

Quand on exprime sa souffrance de manière juste, sans agresser l'autre, cela éclaire souvent beaucoup de choses, en soi, et dans nos relations.
Car la souffrance non exprimé sort souvent sous forme de jugement de l'autre.

De jugement ou d'agressivité larvée oui complètement d'accord.

Parler de sa blessure c'est l'accepter, en acceptant son impuissance : "Tu me blesses mais je ne peux rien y faire, je suis à ta merci. Tu le sais, maintenant tu fais comme tu veux, c'est toi qui vois, mais si tu continues, ça continuera à être blessant pour moi".

Ca me fait penser à la carte de L'étoile dans le Tarot, elle est toute nue et elle est à genoux, elle est vraiment le symbole de la vulnérabilité (de la pureté, de l'authenticité et de l'humilité aussi).

Je crois que pour moi la chose la plus difficile dans l'expression du fait que je suis blessée, c'est que souvent la réaction que j'ai eue en face de moi était du rejet. Pour moi le plus difficile c'est d'accepter qu'en étant vulnérable en disant ma blessure, ben je peux éventuellement être blessée encore plus, si par exemple l'autre ne supporte pas l'idée de m'avoir fait du mal, alors parfois il va me rejeter violemment, ou me rabaisser, ou m'agresser.
Ca m'est déjà arrivé, c'était un peu une "épreuve de feu" si je peux dire, parce que ça m'a fait explorer les différentes possibilités qu'il y a alors après.
Passer de la vulnérabilité à l'affirmation par exemple c'est pas si évident.
J'avoue que je sais pas encore bien comment réagir dans ces cas-là, si je dis que je suis blessée et que je me fais agresser en retour, mon premier réflexe est de m'affirmer (en posant des limites nettes, et en refermant aussi vis à vis de l'autre, pour ne pas continuer à subir des blessures à répétition).

Mais j'avoue que je ne sais pas trop bien, je tatonne surtout dans ce domaine en ce moment, j'apprends en marchant quoi, petit à petit.
Je me demande notamment jusqu'à quel point il est juste de chercher à être entendu (je veux dire quand on exprimé une blessure et que la réaction en face est violente).


Alors que juger l'autre (en lui disant "tu es comme ceci ou cela") c'est tenter de le contrôler pour qu'il arrête de nous blesser. Ce qui ne marche pas souvent et a même parfois tendance à empirer les choses.

Ben oui je crois aussi parce que pour le coup, en jugeant l'autre on le blesse à notre tour, donc blessure engendre blessure et on s'en sort pas, jusqu'à ce qu'il y en ait un des deux qui rompe ce cycle infernal, et qui change de "registre" si je peux dire.
C'est à dire qui exprime vraiment ce qu'il ressent.

Si l'on est face à quelqu'un d’empathique, le fait de simplement exprimer sa blessure sera parfois suffisant.
Mais si l'on est face à quelqu'un qui s'est blindé en réaction à ses propres souffrances, parfois il sera nécessaire de se fâcher un peu pour être entendu.

La question que je posais plus haut : jusqu'où aller dans l'affirmation ou la fermeté... je ne sais pas.

Ce que tu évoques là me fait penser aussi à la question de la confiance, de l'éventuelle répétition de certains comportements, etc.
Exemples un peu en vrac :

-> j'exprime à l'autre que je suis blessée, il m'entend tout de suite et ne m'agresse pas en retour, au contraire réalise tout de suite et est sincèrement désolée -> ma blessure (selon sa profondeur) s'apaise beaucoup plus vite, et aussi la confiance en l'autre n'est pas entâchée. C'est à dire que, pour moi en tout cas, quand l'autre me blesse occasionnellement, et qu'il m'entend quand je l'exprime, alors je garde confiance en l'autre. Parce que ok il m'a blessée, mais il a aussi pu mettre son ego de côté très rapidement pour écouter. Donc je sais que dans cette relation, je peux être blessée (l'autre est pas parfait, et aussi parfois ça touche des blessures en moi qu'il ne connait pas forcément et auxquelles il ne peut rien, il peut aussi être maladroit, ou autre, ça arrive), mais que je suis entendue quand je le dis, donc je suis en confiance avec l'autre.

-> j'exprime à l'autre que je suis blessée, il s'excuse, il reconnaît, mais le même comportement se répète quand même régulièrement. Là, même si la personne reconnait, la confiance s'émousse au bout d'un moment, parce que ok il a entendu qu'il m'avait blessée, mais y'a pas réellement de volonté de ne plus me blesser puisque le comportement recommence régulièrement.
Personnellement, je sais que j'ai tendance à m'éloigner dans ces cas-là, et à me détacher de la relation , parce que je suis pas maso et que si quelque chose s'est déjà répété vingt fois, je vais pas à la vingt et unième juste pour le plaisir d'être encore blessée.

-> j'exprime à l'autre que je suis blessée et là je m'en prends plein la gueule (quelle que soit la forme et à des degrés divers : rejet, exclusion, morale, humiliation, agressivité, et j'en passe).
Même si l'autre reconnait plus tard, il reste une entaille dans la relation qui est liée à la réaction de l'autre au moment où e suis vulnérable.
Personnellement j'ai beaucoup plus de mal à passer au-delà de ça dans une relation, quelque chose en moi ensuite se ferme, et ça peut durer un certain temps.
Je peux accepter d'être blessée une première fois, par contre les blessures rajoutées par un comportement de mauvaise foi, ou d'ego, ou d'orgueil, quand j'ai exprimé ma blessure, celles-là j'ai beaucoup plus de difficultés à les apaiser et les guérir, enfin je les guéris en moi, mais ma confiance en l'autre est entamée, et la relation n'est plus pareille après.

-> enfin, je suis peut-être très radicale, mais je crois qu'il y a certaines blessures qui changent les relations à tout jamais, qui sont guérissables en soi, mais dont les conséquences sur la relation ne peuvent pas être "réparées", c'est à dire qu'il y a un avant et un après ces blessures-là.
Bon après je sais pas, je me trompe peut-être, en tout cas c'est ce que je ressens là où j'en suis actuellement dans mon cheminement.
Et d'ailleurs je crois que pour guérir certaines blessures profondes, il faut accepter de lâcher sur le fait que la relation puisse perdurer ou pas, s'arranger ou pas. Parce que sinon on va parfois essayer de guérir dans le sens de se réconcilier avec l'autre, et en fait ça entrave complètement.


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Message par ananie Ven 26 Avr 2013 - 9:58

Sophie a écrit:J'avoue que je sais pas encore bien comment réagir dans ces cas-là, si je dis que je suis blessée et que je me fais agresser en retour, mon premier réflexe est de m'affirmer (en posant des limites nettes, et en refermant aussi vis à vis de l'autre, pour ne pas continuer à subir des blessures à répétition).
Oui je pense aussi que lorsque exprimer la blessure n'est pas entendu, ça ne sert à rien de continuer à l'exprimer.
Malheureusement, face à certaines personnes, il faut parfois hausser le ton et dire stop, parce qu'il n'y a pas d'autres possibilités.

Je me demande notamment jusqu'à quel point il est juste de chercher à être entendu (je veux dire quand on exprimé une blessure et que la réaction en face est violente).
Effectivement, je crois aussi que parfois il faut laisser tomber.
Mais ne rien exprimer du tout n'est à mon avis pas la solution s'il s'agit d'une personne avec qui on veut rester en relation.
Dans ce cas, si l'expression douce ne marche pas, parfois c'est l'expression d'une colère juste qui permettra de maintenir la relation et d'être entendu.
Et pour ma part, j'ai expérimenté plusieurs fois qu'avec certaines personnes c'était l'expression d'une juste colère qui était le plus bénéfique.

Ensuite je crois qu'avec certaines personnes, pour rester en relation (si c'est ce que l'on souhaite), il faut savoir se protéger, et accepter que la relation sera toujours relativement superficielle, parce que la personne n'a pas accès à sa propre sensibilité, et elle ne peut donc pas entendre la notre.

Dans tout cela c'est important de vraiment percevoir l'autre tel qu'il est, et du coup de voir ce qui est possible ou pas comme échange ou relation avec la personne en question.
Parce que s'acharner à vouloir un certain type de relation avec une personne avec qui cela n'est pas possible, c'est souvent ce qui engendre beaucoup de conflits et de problèmes.
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