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Les actes agressifs, blessants, ou dévalorisants, en détail

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Les actes agressifs, blessants, ou dévalorisants, en détail Empty Les actes agressifs, blessants, ou dévalorisants, en détail

Message par Sophie Jeu 27 Juin 2013 - 12:10

Bon ben je le fais tout de suite du coup d'ouvrir ce post, suite à cette discussion :
http://www.forumspirituel.fr/t382p15-la-communication-non-violente-ou-cnv#28531

Je rassemble tout dans le même post finalement, ça sera plus simple je pense.

Le but ici c'est de poser clairement des mots et une définition, sur des comportements qui sont des actes que l'on peut vraiment reconnaître et identifier, (donc on peut identifier un véritable abandon, un véritable rejet, du mépris véritable, sans que cela soit juste une lubie ou une simple impression ou projection).

Et pour ça, ben moi je connais qu'une manière c'est de revenir à la définition des mots, tout simplement.

Celle du dico pour commencer.
Après, on peut affiner, ou peaufiner, ou voir si certains mots méritent plus de développement.

L'abandon

De l’ancien français mettre à bandon (« laisser au pouvoir de »), bandon étant issu des deux radicaux germaniques ban (« proclamation ») et band(a) (« signal, étendard d'un corps de troupe »), qu'on retrouve croisés dans le mot ban.

Dans les définitions ensuite de "abandonner" (puisque l'abandon c'est simplement l'action d'abandonner), celles qui je pense correspondent à l'aspect blessant de l'abandon, sont :
-> ne plus vouloir de quelque chose ou de quelqu'un
-> livrer à (ça rejoint : laisser au pouvoir de)
-> laisser ou délaisser (c'est à dire quitter, ne pas emmener avec soi voire même oublier)

Le rejet
(xii e siècle) Du latin rejectare (« rejeter, repousser, vomir »).

C'est carrément violent le rejet quand on le subit, ça vient quand même de "vomir" à la base... :/

Action de repousser une chose, de n’en pas vouloir, de ne pas l’admettre.

Là, pour le rejet, il y a des liens avec le refus (ne pas admettre, repousser, ça peut rejoindre le refus), mais du coup au niveau psychique, il faut faire attention, parce que parfois, on a vécu des refus comme des rejets (ou même des refus étaient aussi des rejets -> on a associé les deux), et du coup on ne supportera plus le refus parce qu'on le vivra comme un rejet, alors que pour le coup le refus et le rejet c'est pas la même chose quand même.

Le mépris

Sentiment par lequel on juge une personne ou une chose indigne d’estime, d’égards, d’attention.

Et étymologiquement : Participe passé substantivé du verbe méprendre.
Lui-même : De mé- et prendre.
Se tromper, prendre une personne ou une chose pour une autre.

Le mépris donc au sens large est une erreur de jugement. C'est appliquer à quelqu'un quelque chose qui n'est pas vrai par exemple. Le juger, le définir (et le lui exprimer, d'une manière ou d'une autre), de manière qui n'est pas juste.
Et en général, on emploie le terme mépris quand il y a un rabaissement de l'autre, on emploie pas le terme mépris quand on se méprend sur quelqu'un dans le sens de trop positif.
Mais globalement donc, le mépris est un faux jugement.
Il y a donc dedans la notion d'erreur, et de quelque chose de pas juste (ou de pas vrai).

Voilà bon c'est les trois qui me sont venus pour l'instant, mais y'en a surement beaucoup d'autres des attitudes et actes comme ça, ce post pourra être complété au fur et à mesure.

Et pour terminer, pourquoi ce post au final, c'est pas juste pour le plaisir de brasser des notions déplaisantes ou "négatives", c'est parce que quand on a vécu (subi) des actes comme cela, il est important de pouvoir les reconnaître et les identifier pour ce qu'ils sont, tout simplement, pour pouvoir avancer.

Parce qu'à partir de ces définitions claires, on peut aussi trouver des pistes pour comprendre quelles émotions sont liées à des actes comme ceux-là.
Si l'on vit un abandon par exemple -> on pourra ressentir de la solitude, (avoir été laissé), mais aussi le sentiment de pas être digne d'interet par exemple, ou même d'être "invisible" dans le cas où c'est un abandon avec la notion d'oubli, etc etc.

Dans le cas du rejet, on peut se sentir mauvais, sale, seul aussi.

Dans le cas du mépris, on peut perdre le discernement sur soi et sur ce que l'on est, on peut se sentir nul ou coupable par exemple, ou pas assez bien.

Enfin voilà, j'y reviendrai, je poste déjà cette amorce de sujet.

Sophie

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Message par Sophie Jeu 27 Juin 2013 - 12:11

Pour l'abandon, dans le sens laisser au pouvoir de quelque chose ou quelqu'un -> on peut avoir l'impression d'être un objet (on peut être laissé ou emmené, c'est ce que l'on fait avec les objets ou avec les créatures auxquelles on ne reconnait pas de libre arbitre).


Sophie

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Message par Sophie Jeu 27 Juin 2013 - 12:20

Et savoir reconnaître aussi ces actes, savoir ce qu'ils sont clairement, permet de savoir si soi-même on a fait cela, soit en faisant une introspection, soit en recevant les reproches de quelqu'un.

Parce que s'il peut être juste de dire : "tu m'as abandonné", quand il y en a des exemples et des manifestations concrètes, démontrables, et objectives.
Il n'est pas juste par contre d'accepter l'idée qu'on aurait abandonné quelqu'un, alors qu'en fait c'est lui qui a projeté ça sans que ça soit vrai.

Exemple un peu bête mais desfois c'est pas si simple de se dépatouiller avec ce genre de choses, situation banale s'il en est :
-> je dois déjeuner avec une amie, on a rendez-vous etc etc.
Mais il se trouve que j'ai un empêchement qui justifie que je ne puisse pas y aller, donc je la préviens que je ne peux pas, et qu'il faut qu'on décale notre rendez-vous à un autre jour, éventuellement même que je suis désolée pour ce contre temps blablabla.

Si cette personne en face par une réaction (qui la regarde et qui émane de son vécu) me sort que je l'ai "abandonnée"... euh ben faut pas déconner.
Changer d'avis ou de programme parce qu'il y a un impératif qui s'est glissé au passage, ce n'est pas de l'abandon, c'est du changement de programme c'est tout.

Si par contre je ne dis rien, et que juste je lui pose un lapin, là oui d'accord, ça s'appelle un abandon. Et ce n'est pas correct du tout.

Mon exemple est vraiment un peu basique, en général c'est pas aussi caricatural que ça dans la vie, mais si par exemple j'avais en moi une sorte de culpabilité par exemple, ou que je sois toujours inquiète de ne pas abandonner les gens ou de ne pas les laisser seuls, ou de ne pas leur déplaire ou que sais-je, le fait que la personne me dise "tu m'abandonnes" pourrait tout à fait me mettre mal alors qu'il n'y a aucune raison à cela.
Et qu'en fait c'est la personne qui colle un mot qui ne correspond pas à la situation.

Sophie

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Message par Sophie Jeu 27 Juin 2013 - 12:23

Après dans mon exemple, il y a quelque chose qui peut changer la donne c'est si ce n'est pas la première fois que j'annule, mais la énième fois.
Parce que là cela signifie soit que je fixe des rendez-vous à la légère à cette amie, ce qui n'est pas correct ; soit que je fais systématiquement passer d'autres engagements avant elle, ce qui à la longue n'est pas non plus correct.

Donc dans le cas de ce comportement répété plein de fois, on peut je pense parler d'abandon, ou de négligence, ou de non respect (ou les trois en fait).

Sophie

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Message par Sophie Ven 28 Juin 2013 - 9:57

Pour continuer dans mon petit « listing », et aussi discerner ce qui est un réel acte d'agression et ce qui n'en est pas un :

Le jugement par exemple n'est pas un acte agressif.
Parce que le jugement c'est neutre, c'est le fait d'émettre une opinion, un avis, de « juger », jauger, évaluer, quelque chose ou quelqu'un.

Donc ce n'est pas agressif a priori. Et en général quand on dit de manière défensive à quelqu'un qu'il nous juge, cela signifie que le jugement n'est pas positif et pas à notre avantage, et/ou qu'il n'est pas juste (mais généralement toujours en négatif, parce que j'ai jamais vu personne ou presque reprocher à quelqu'un de l'avoir trop bien jugé, ou trop valorisé).

Après, on peut imaginer et ressentir que le jugement est quelque chose d'intrusif, s'il intervient à mauvais escient, sans avoir été sollicité, dans des circonstances où il n'a rien à faire là etc.
Mais là l'acte d'agression c'est l'intrusion, dont l'outil est le jugement. Mais pas le jugement lui-même à mon sens.

L'intrusion est réellement quelque chose de blessant et d'agressif.
Qui peut prendre de multiples formes, et utiliser de multiples vecteurs.

Donc, l'intrusion

Du latin intrusio, « installation non canonique ; occupation par la force ».

Action par laquelle on s’introduit, contre le droit ou la forme, dans quelque dignité, dans quelque charge, dans quelque société, etc.

Dans l'intrusion il y a clairement une notion de violence, de force, de forcer.

Il y a la notion de l'intégrité qui n'est pas respectée, un peu comme quand des ennemis forcent la porte du château fort, et envahissent la place, le territoire, l'intégrité, n'est pas respectée.

On peut y associer pas mal de choses : invasion, parfois même destruction. Mais aussi des choses plus subtiles comme la confusion, la manipulation (qui est une forme d'intrusion très clairement).

Intrusion est bien sûr lié à « intrus ».
Du verbe en moyen français intrure.
→ introduit contre le droit
→ introduit illégitimement
→ au sens figuré, qui n'est pas à sa place, dont la présence peut déranger

Et si l'on regarde la définition de intrure en moyen français, il y a bien la notion de manipulation sous jacente, car la définition est :
Introduire, par force, par ruse, ou contre le droit, et sans titre, dans une dignité, dans une charge.

Dans l'intrusion il y a donc la violence, la prise de pouvoir, le fait d'imposer quelque chose (sa présence en général, d'une manière ou d'une autre).

Donc il y a notion de domination, de rapport de force.
Il peut y avoir la notion de montrer qu'on est le plus fort par exemple, ou bien carrément de prendre possession. Après ça dépend ce que fait l'agresseur une fois qu'il est « entré », qu'il est arrivé à forcer les barrières et à imposer sa présence là où elle n'est pas légitime.

La manipulation par exemple est une intrusion qui vise vraiment à prendre le contrôle de l'autre, donc à prendre possession, et à faire agir l'autre comme une marionnette, en décidant à sa place.

Il y a donc dans la manipulation un déni et un refus de l'individualité, de la liberté, de la volonté propre et d'une certaine façon de l'existence de l'autre en tant qu'être à part entière.

La manipulation

Action de manipuler, bon d'accord lol

(xviii e siècle) De manipule (terme de pharmacie); le latin médiéval avait manipulare (« conduire par la main »).

A la base c'est un terme scientifique « manipuler ».

On peut donc déjà en conclure que c'était pas du tout censé s'exercer sur des humains la manipulation !

Toutes les définitions de manipulation, qui vient de « main », évoquent des choses comme utiliser, manier, manoeuvrer etc etc.
Et tout cela évoque le fait que l'on prend et que l'on dirige, avec sa propre « main », quelque chose ou quelqu'un.

A mon sens il y a donc bien la notion de traiter et considérer l'autre comme un objet.

C'est pas très étonnant que personne n'aime être manipulé..
Parce que là ce n'est même pas uniquement dévalorisant en tant qu'être humain, c'est carrément un changement de nature, devenir un objet dans les mains de quelqu'un.

Bon, ceci dit, passons encore un peu en revue au passage et avant de continuer, ce qui n'est pas des actes agressifs.

→ Le désaccord
→ Le refus (comme dit plus haut avec l'évocation du rejet)
→ Le mensonge...... je ne sais pas. Je pense que ça dépend des cas. On peut ne pas apprécier que quelqu'un nous mente mais pour moi le mensonge n'est pas un acte agressif, à moins de circonstances particulières. Mais bon, ça peut se discuter évidemment !

Après, comme avec mon exemple précédent, il y a des comportements qui ne sont pas du tout agressifs dans l'absolu mais qui deviennent une forme d'agression quand ils sont répétés de manière systématique.

Par exemple, le silence, le fait de ne pas répondre à quelqu'un, de ne pas communiquer, en soi ce n'est pas un acte d'agression forcément. Mais le fait de refuser systématiquement toute communication avec quelqu'un, cela peut devenir une forme de rejet, donc être une agression.

Autre chose qui n'est pas une agression forcément blessante etc : la colère !!

La colère est un sentiment, pas un acte.
Tout dépend comment on exprime sa colère, ce qu'on en fait.

Les émotions ne sont pas des agressions en tant que telles, aucune d'entre elles.
Mais elles peuvent être utilisées, mises en avant, et associées à des agressions.
Par exemple voir quelqu'un pleurer tout le temps et se victimiser se lamenter et rejeter la faute sur les autres etc etc peut associer la tristesse et les larmes à une forme de violence (la victimisation c'est très agressif et violent comme attitude, j'vais y revenir après), alors que le problème n'est pas l'émotion elle-même mais ce qui en est fait.

Si je dis à quelqu'un « je suis triste », c'est un simple constat, et ça n'a rien de spécialement agressif, en fait ça n'a même rien à voir avec l'autre, je suis triste c'est tout.
Et même si je suis triste comme conséquence d'un acte de l'autre, par exemple, « tu me quittes, je me sens très triste », ben c'est pas spécialement une agression.
Après ça dépend comme c'est fait et ça dépend aussi si c'est répété, et les circonstances etc.
La victimisation c'est tellement subtil et par en-dessous que c'est pas toujours très facile à déceler et « contrer ».

Donc, la victimisation

Néologisme dérivé de victimiser, lui-même venant de victime, et du suffixe -ation.

Le mot explique bien de quoi il s'agit, dans la victimisation, on rend victime → il y a une déformation de la réalité.

C'est la raison pour laquelle être victime de quelque chose et se victimiser, ça n'a rien à voir.

Se victimiser c'est faire de soi une victime, ce qui sous-entend qu'on n'en était pas forcément une à la base !

Donc il y a déjà une déformation de la réalité dans la victimisation. Faire passer des vessies pour des lanternes.

Si par ailleurs on relie cela à un acte venant de l'autre, ça s'associe donc de culpabilisation. C'est à dire faire de l'autre un coupable.
De toute façon tous les machins en « sation », c'est quand on fait de quelque chose autre chose, on déforme donc la réalité, on rend arbitrairement quelque chose autre chose. On rend un innocent coupable par exemple dans la culpabilisation.

Je développe pas plus là-dessus pour le moment, c'est tellement un vaste sujet la victimisation que sinon j'y passe trois pages rien que là-dessus. En plus y'a déjà un post sur le forum rien que là-dessus.

Sophie

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Message par Chimère Ven 28 Juin 2013 - 14:17

Merci pour ce post intéressant....

Je me demandais à la lecture... s'il est relativement aisé de pouvoir "décoder" (ou à peu près), les moments où l'on a "subit" un rejet, de l'abandon ou autre... il l'est beaucoup moins de voir ou d'admettre quand c'est nous qui avons rejeté, ou abandonné. Je pense que c'est particulièrement vrai pour la victimisation, d'ailleurs...
De plus, on a toujours la facilité de se trouver une bonne excuse, et il n'est pas toujours très clair de faire la différence entre la "bonne raison" de la "bonne excuse".

Du coup... c'est très compliqué de distinguer où l'on se situe dans tout ça, finalement. Est-ce que je suis victime, ou est-ce que je me victimise ? Est-ce que je subis un abandon ou un rejet, ou bien est-ce que je me victimise ? Est-ce que je me sors d'une situation qui m'embarrasse, ou est-ce que je rejette quelqu'un ?
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Message par Sophie Ven 28 Juin 2013 - 15:59

C'est clair que c'est pas forcément évident, je crois que ça se ressent déjà, et qu'il y a aussi des choses concrètes qui peuvent permettre de discerner.

Perso je sais par exemple que le rejet de quelqu'un (de moi vers la personne) je l'ai déjà ressenti, et quand je regardais ensuite mes actes, ben clairement j'avais manifesté du rejet envers cette personne (l'avoir envoyé bouler assez violemment, avec de la critique, par exemple, ou avoir été dure dans mes réactions, dans une réaction de défense et de protection assez agressive).

Par contre il m'est aussi arrivé que l'on me reproche d'avoir été dans le rejet, alors que je savais que c'était pas vrai du tout et que c'était une projection de la part de l'autre, que ce que j'avais dit avait touché son propre vécu avec une assimilation de certaines choses à un rejet.

A mon sens aussi, plus on a pu reconnaître les agressions que l'on a subies, plus on est capable de reconnaître les nôtres, celles que l'on a faites aux autres.

Et puis comme pour tout, je crois que plus on travaille sur la relation à ses parents, plus on y voit clair dans tout ça, parce que par exemple si on a été beaucoup rejeté par un parent, ben on a cette blessure en nous, et on va avoir tendanceà vivre beaucoup de choses comme du rejet probablement, donc à avoir un discernement complètement brouillé là-dessus tant qu'on n'a pas guéri les blessures liées à ce parent.

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Message par Yukarie Ven 28 Juin 2013 - 19:58

cela me fait penser aux 5 (ou 7 blessures) idées développées par Lise Bourbeau :
http://coeurdangelique.free.fr/blessures%20de%20lame.htm

il s'agit des blessures fondamentales qui vont marquer un être humain.

LE REJET : Cela se passe dans le ventre de la mère.
L'ABANDON : Cela se passe entre 0 et 1 an.
HUMILIATION : Cela se passe entre 1 et 2 ans.
TRAHISON : Cela se passe entre 2 et 3 ans.
L'INJUSTICE : Cela se passe entre 3 et 4 ans.
LA NON-RECONNAISSANCE : pas de dates
LA MALTRAITANCE : pas de dates

il en découle tout le comportement de l'adulte
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Message par ananie Ven 28 Juin 2013 - 20:00

Sophie a écrit:A mon sens aussi, plus on a pu reconnaître les agressions que l'on a subies, plus on est capable de reconnaître les nôtres, celles que l'on a faites aux autres.

Et puis comme pour tout, je crois que plus on travaille sur la relation à ses parents, plus on y voit clair dans tout ça, parce que par exemple si on a été beaucoup rejeté par un parent, ben on a cette blessure en nous, et on va avoir tendanceà vivre beaucoup de choses comme du rejet probablement, donc à avoir un discernement complètement brouillé là-dessus tant qu'on n'a pas guéri les blessures liées à ce parent.
Oui je crois que c'est surtout ça l'important.

Tant que cela ne sera pas clair, les meilleures définitions ne seront probablement d'aucune aide, parce que nos vieux mécanismes de défense qui nous empêchent de voir nos blessures (mais qui à l'époque où ils ont été mis en place nous ont permis de supporter des choses trop difficiles) nous empêcherons de voir la réalité des choses.

Parce que voir la réalité des choses par rapport à tout cela c'est accepter de vivre la douleur de l'avoir vécu. Douleur que nous passons notre temps à maintenir bien refoulée dans un coin.

Edit : J'ai posté en même temps que Yukarie, et je tiens à préciser que mon post n'a pas du tout été écris en réaction au sien.
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Message par ananie Ven 28 Juin 2013 - 20:06

Les blessures telles que décrites par Lise Bourbeau sont très intéressantes et donnent un bon panorama il me semble des blessures fondamentales.

Par contre, l'histoire des dates ne me parle pas plus que cela.
A mon sens cela peut se passer à différents ages suivants les personnes, et les marquer de différentes manière en fonction de l'age où cela s'est passé.

Un exemple : un mère peut très bien être très aimante avec son bébé, puis, quand il commence à s'autonomiser et entrer dans la phase du "non", le rejeter, parce qu'elle ne supporte pas ce "non".

Bon après, peut être que Lise Bourbeau a une définition du rejet qui lui est propre.
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Message par Sophie Ven 28 Juin 2013 - 21:00

Pareil, je suis pas tellement convaincue par l'histoire des dates, perso j'ai vécu l'abandon j'avais 8 ou 9 ans.

Tant que cela ne sera pas clair, les meilleures définitions ne seront probablement d'aucune aide, parce que nos vieux mécanismes de défense qui nous empêchent de voir nos blessures (mais qui à l'époque où ils ont été mis en place nous ont permis de supporter des choses trop difficiles) nous empêcherons de voir la réalité des choses.

Ben pour moi les définitions claires permettent de voir notamment ce qu'on a vécu avec nos parents...
Parce que desfois c'est pas du tout évident de remettre profondément en question le comportement de nos parents avec nous, parfois on a mal dans la relation, on sent de la souffrance mais on ne comprend pas trop pourquoi, ce qui s'est passé, et il faut l'identifier pour arriver à avancer parfois je crois.

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Message par ananie Sam 29 Juin 2013 - 8:17

Sophie a écrit:Ben pour moi les définitions claires permettent de voir notamment ce qu'on a vécu avec nos parents...
Parce que desfois c'est pas du tout évident de remettre profondément en question le comportement de nos parents avec nous, parfois on a mal dans la relation, on sent de la souffrance mais on ne comprend pas trop pourquoi, ce qui s'est passé, et il faut l'identifier pour arriver à avancer parfois je crois.
Oui effectivement, mais il faut une acceptation préalable du ressenti de souffrance.
Parce que tant que l'on maintient toutes les constructions mentales qui permettent de ne pas ressentir la souffrance, c'est très difficile de les remettre en question.

C'est pour cela aussi que certaines personnes ne peuvent pas comprendre certaines choses : parce que ça remet en question une construction mentale qui permet de maintenir refoulée une souffrance.
Défaire cette construction ferait ressurgir la souffrance en question. Mais il faut que la personne soit prête à cela.
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