Le Jardin Intérieur : Coeur et Conscience - Forum Spirituel
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L'Art d'Être

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Message par Soudhamani Jeu 29 Mar 2012 - 2:54

_____http://www.happinessofbeing.com/La_Felicite_et_lArt_dEtre_intro.pdf___________________________________________________________

‘Connaître la vérité’ ne signifie pas la connaître en théorie, mais en tant qu’expérience directe et immédiate. Pour dissiper l’illusion qui nous fait croire que nous sommes une conscience individuelle limitée, une personne séparée du tout parfait appelé Dieu, nous ressentir nous-mêmes en tant que pure conscience illimitée et indivise « je suis ».
Par conséquent, pour connaître la vérité qui nous libère de l’illusion appelée ‘péché originel’, nous devons mourir et renaître – nous devons mourir à la chair et renaître à l’esprit. C’est ce que disait le Christ : « En vérité, en vérité, je te le dis : à moins de naître d’en-haut, nul ne peut voir le Royaume de Dieu … En vérité, en vérité, je te le dis, à moins de naître d’eau et d’esprit, nul ne peut entrer au Royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair. Ce qui est né de l’esprit est esprit » (Jean 3, 3 et 3, 5-6).
Cela veut dire que, pour expérimenter le vrai état de Dieu et y entrer, nous devons cesser d’exister comme un individu séparé, comme une conscience qui s’identifie avec la chair et ses limitations ; nous devons nous redécouvrir en tant qu’esprit illimité et indivis, conscience « je suis » pure, infinie, non-falsifiée, ou réalité absolue que nous appelons Dieu.
Nous identifiant avec le corps fait de chair, nous devenons cette chair. Mais si nous cessons de nous identifier avec elle et que nous savons être pur esprit, nous naissons à nouveau à notre nature originelle,
au pur esprit ou conscience « je suis ».
Dans l’enseignement de Jésus-Christ, la nécessité de sacrifier notre individualité afin de naître à nouveau à l’Esprit, est un thème récurrent : « En vérité, en vérité, je vous le dis : si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il reste seul ; s’il meurt il porte beaucoup de fruits. Qui aime sa vie la perd ; et qui hait sa vie en ce monde la conservera en vie éternelle. » (Jean,12, 24-25). « Qui cherchera à épargner sa vie la perdra, et qui la perdra la conservera (Luc,17, 33). « Qui ne prend pas sa croix et ne vient pas à ma suite n’est pas digne de moi. Qui aura trouvé sa vie la perdra et qui aura perdu sa vie à cause de moi la trouvera » (Matthieu,10, 38-39). « Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive. Qui veut en effet sauver sa vie la perdra, mais celui qui perd sa vie à cause de moi la trouvera. Que servira-t-il donc à l’homme de gagner le monde entier, s’il ruine sa propre vie ? Ou que pourra donner l’homme en échange de sa propre vie ? (Matthieu, 16, 24-26 et aussi Marc, 8, 34-37 et Luc 9, 23-25).
Cela signifie que, pour redécouvrir notre vie éternelle et véritable en tant qu’esprit, nous devons perdre notre vie fausse et transitoire en tant qu’individualité. Si nous cherchons à conserver notre fausse individualité, nous allons en fait perdre notre esprit véritable. C’est le prix que nous avons à payer pour vivre en tant qu’individu en ce monde. Tout ce que nous pouvons gagner ou obtenir en ce monde, nous le faisons au prix de la perte de notre soi authentique, notre état de perfection et de complétude (qui est, dans ce contexte, ce que Christ entend par ‘notre propre esprit’ ou âme). Pour regagner notre état de perfection et de plénitude, nous devons renoncer à notre individualité et à tout ce qui l’accompagne.
Où est notre avantage réel : perdre le tout et gagner la partie, ou renoncer à une simple partie en
échange du tout ?
Pour renoncer à notre individualité, ou la perdre, comme fit le Christ, il nous dit de le suivre en renonçant à nous-mêmes et en assumant notre croix. Renoncer à nous-mêmes signifie renoncer à nous ériger en individu séparé de Dieu, qui est le tout, la plénitude de l’être, la totalité de tout ce qui existe.
Porter notre croix signifie accepter la mort ou la dissolution de notre propre individualité, car au temps du Christ la croix était un puissant symbole de mort, étant l’instrument courant des exécutions.
Donc, même s’il employait un langage indirect pour exprimer l’idée, Christ mettait constamment l’accent sur la vérité selon laquelle nous devons sacrifier notre fausse vie en tant qu’individu afin de redécouvrir notre vie réelle en tant qu’esprit.

Ce sacrifice de notre individualité – notre identification avec un corps de chair -, et ce qui
en résulte : notre résurrection ou nouvelle naissance à l’esprit, le Christ les symbolisa par sa propre crucifixion et résurrection. En mourant sur la croix et revenant à la vie, Christ nous a donné une représentation puissamment symbolique de la vérité selon laquelle, pour nous libérer du ‘péché originel’ ou de notre identification avec la chair et entrer dans le Royaume de Dieu, nous devons mourir et cesser d’exister en tant qu’individu séparé, et ressusciter comme pur Esprit, comme conscience « je suis » infinie.
Le ‘Royaume de Dieu’ que nous pouvons voir ou dans lequel nous entrons à condition d’être né à nouveau à l’esprit, n’est pas un lieu – quelque chose à trouver extérieurement dans le monde matériel de l’espace-temps, ni même dans quelque monde céleste appelé ‘paradis’ -
Lorsque les gens demandaient au Christ quand viendrait le Royaume de Dieu, il répondait : « La venue du Royaume de Dieu ne se laisse pas observer, et on ne saurait dire ‘le voici !’, ‘le voilà !’, car, voyez-le, le Royaume de Dieu est en vous. » (Luc, 17, 20-21).
On ne peut trouver le Royaume de Dieu par l’observation, c’est-à-dire par aucune forme d’attention objective, en regardant à l’extérieur ici ou là. Nous ne pouvons le trouver ni en ce monde ni dans les cieux et nulle part si ce n’est en nous-mêmes ; il n’est pas non plus quelque chose devant advenir. Il existe en nous en ce moment même. Pour le voir et y entrer, nous devons tourner notre attention vers l’intérieur, l’écartant du monde extérieur de l’espace temps que nous observons par notre conscience limitée et liée à la chair et que nous appelons ‘mental’, et la fixer sur notre conscience « je suis » authentique, fondement sous-jacent et réalité de la conscience observatrice qui dit : « je suis un tel ».
L’exhortation du Christ : « voyez-le », dans le passage cité, est très importante. Il ne nous a pas simplement dit que le Royaume de Dieu est en nous ; il nous a exhorté à le chercher et le voir en nous-mêmes. Il ne s’est pas contenté d’énoncer la vérité vue par lui, mais nous a dit que chacun de nous devrait la voir lui-même. Ce passage : « …on ne saurait dire ‘le voici !’, ‘le voilà !’, car, voyez-le, le Royaume de Dieu est en vous », en langage moderne nous l’exprimerions comme suit : « … on ne devrait pas dire ‘regarde ici’, ou ‘regarde là’, car, voyez-le, le Royaume de Dieu est en vous ».

Cette exhortation du Christ de ne pas regarder ci et là, mais de voir que le Royaume de Dieu est en nous-mêmes, est l’essence de la pratique spirituelle enseignée par Sri Ramana et par tous les autres Sages authentiques. Nous devrions renoncer à nous occuper de tout ce qui est extérieur à nous et devrions avoir un regard introspectif pour découvrir la réalité en nous-mêmes.
Le Royaume de Dieu n’est pas un lieu mais un état – notre état naturel de pur être conscient de soi. Quand nous le voyons en nous en dirigeant notre attention vers le centre le plus profond de notre être, nous entrons en lui et devenons un avec lui. Cela est l’état de nouvelle naissance à l’esprit – l’état d’union mystique avec Dieu que tous les contemplatifs chrétiens cherchent à atteindre. Dans cet état appelé « Royaume de Dieu », la pure conscience « je suis », l’esprit ou la vraie forme de Dieu, existe et brille de toute sa splendeur et sa gloire par son unité indivise et sa complétude illimitée.
Les enseignements de Sri Ramana jettent donc une lumière nouvelle sur les enseignements spirituels de la Bible. Ils font de même sur les enseignements d’autres religions. Reconnus facilement comme une expression neuve et claire des antiques enseignements advaita vēdānta, en fait ils clarifient le sens profond, non seulement de l’advaita vēdānta, mais aussi d’autres traditions spirituelles.
Sri Ramana n’enseignait pas une vérité relative, limitée à une religion particulière ou à une culture humaine spécifique ; il enseignait la vérité absolue sous jacente à toute expérience humaine et qui est la source et le fondement des enseignements spirituels de toutes les religions.
Pour certaines raisons d’ordre culturel ou autre, cette vérité est exprimée moins clairement et ouvertement dans certaines religions que dans d’autres. Elle n’en est pas moins la vérité centrale de toute religion.
Bien que la plupart des adeptes des différentes religions ne reconnaissent pas cette vérité, en particulier ceux des religions qui la tiennent le plus fortement cachée, elle est toutefois exprimée sous une forme ou une autre dans les écritures et dans les textes philosophiques et mystiques de chaque religion.
Tous ceux qui ont des yeux pour voir peuvent déceler et reconnaître cette vérité.
Si nous comprenons clairement et correctement les enseignements de Sri Ramana, ils nous donnent les yeux, ou la vision intérieure, nécessaires pour discerner et reconnaître cette vérité partout où elle est exprimée, peu importe si les mots pour le dire peuvent paraître hermétiques.
Toute parole est sujette à interprétation et à déformation. Cela vaut en particulier pour les mots qui se réfèrent à l’esprit, à la réalité qui réside au-delà des limites de la matière physique et qui ne peut donc pas être perçue par les cinq sens, ni connue comme un objet de conscience mentale.
Les interprétations de ces mots peuvent être regroupées en deux catégories : les interprétations rigoureusement non-dualistes n’admettant aucune fragmentation de la réalité une ; et les interprétations complètement dualistes, ou au moins concédant, au sein de la réalité une, des divisions et distinctions reconnues comme réelles.
En fin de compte, l’interprétation que chacun de nous choisira dépendra, non de la réalité en soi car la nature de la réalité ne peut pas être prouvée objectivement, mais de ses penchants personnels.
La plupart des gens – qu’ils aient des croyances religieuses ou qu’ils tiennent à une orientation plus matérialiste de la vie - préfèrent adopter une vision dualiste de la réalité, parce qu’une telle vision les rassure sur la consistance de leur propre individualité et de celle du monde qu’ils perçoivent par leurs sens ; s’ils choisissent de croire en Dieu, ils voient Dieu comme une entité séparée d’eux-mêmes. L’unique base d’une vision dualiste de la réalité est l’attachement que les gens ont envers leur propre individualité, envers le monde qui, pensent ils, leur donne le bonheur, et envers leur idée d’un Dieu qui, croient-ils, leur accordera les choses propres à les rendre heureux.
Une vision dualiste de la réalité ne peut, d’aucune façon, prouver qu’elle est correcte ou valide.
Notre entière connaissance de la dualité est obtenue par notre mental et existe uniquement dans notre mental. Si notre mental était réel, la dualité le serait également. Mais la réalité de notre mental peut être mise en doute.
Si nous ne sommes pas exagérément attachés à notre existence en tant qu’individualité séparée, nous pouvons commencer à nous mettre en question et à douter de la réalité de notre mental. Ce faisant, nous serons inévitablement conduits à une vision non-dualiste.
En effet, de toutes les connaissances en notre possession, la seule dont nous ne pouvons raisonnablement douter est celle de notre propre conscience essentielle « je suis ». Une connaissance ne peut exister que s’il y a une conscience pour connaître. Puisque l’existence apparente de toute
connaissance dépend de la conscience, celle-ci est la vérité fondamentale, incontournable et indubitable de notre expérience. Puisque nous savons, notre conscience est réelle, sans aucun doute.

La conscience a pour caractéristique essentielle d’être toujours consciente d’elle-même – elle connaît toujours sa propre existence, son être – et cette conscience consciente de soi est ce que nous
ressentons en tant que « je suis ». Mais parfois notre conscience semble connaître aussi d’autres choses ; dans ce cas nous l’appelons « mental ».

Ce mental, cette conscience qui connaît l’altérité et la dualité, qu’est-ce que c’est exactement ? Est-ce la vraie forme de notre conscience ou simplement une surimpression fausse couvrant notre réelle conscience de soi « je suis » ? Est-elle réelle ou n’est-elle qu’un mirage ?
Chaque fois que notre mental se manifeste, il le fait en connexion avec un corps auquel il s’identifie en pensant : « Je suis ce corps ». S’il ne s’identifiait pas à un corps il ne pourrait pas survenir. Une fois qu’il s’est manifesté en s’identifiant à un corps particulier, il perçoit le monde à travers les cinq sens de ce corps. L’identification de notre mental à un corps est donc fondamentale pour sa capacité de connaître le monde.
Mais comment a lieu cette identification à un corps ? Notre mental est une forme de conscience, tandis que le corps est une forme physique composée de matière inconsciente. En s’identifiant à ce corps, notre mental prend deux choses pour une seule : il confond la conscience, qui n’est pas matière physique, avec la forme physique de ce corps, qui n’est pas conscience.
Par conséquent notre mental est une conscience feinte, un fantôme qui n’est ni notre véritable conscience « je suis » ni la forme physique de ce corps ; il mélange ces deux choses différentes en pensant « je suis ce corps ».
Même s’il usurpe les propriétés à la fois de notre conscience « je suis » et celles du corps physique, en fait notre mental n’est aucun d’eux. Se manifestant et disparaissant, en changement constant, il n’est pas notre vraie conscience « je suis », car celle-ci n’est pas sujette à apparaître et disparaître, elle existe et connaît sa propre existence à tout instant et dans tous les états, sans jamais subir aucune modification. Et puisque notre mental est conscient, il ne peut pas être ce corps, qui est fait de matière inconsciente.
De plus, il ne s’identifie pas toujours avec le même corps en tant que « je ». Dans notre état de veille, il considère un corps comme « je », mais dans chaque rêve il voit le « je » dans d’autres corps. Comme il peut s’identifier à différents corps à des moments différents, il ne peut être réellement aucun de ces corps.
En s’identifiant à un corps, notre mental s’illusionne de pouvoir confiner notre conscience « je suis » entre les limites d’un corps, et d’avoir l’expérience d’un corps composé de matière inconsciente comme s’il était doté de conscience. S’il ne s’illusionnait pas ainsi, il n’existerait pas comme entité séparée appelée « mental », mais resterait pure conscience sans aucune limitation.
Puisque la nature même de notre mental consiste à s’illusionner lui-même dans l’expérience de ce qu’il n’est pas, Sri Ramana disait que notre mental même est māyā, la force primordiale de la conviction erronée, de l’illusion, du leurre à soi-même, le pouvoir qui fait apparaître le réel irréel et l’irréel réel.
Dans le rêve notre mental projette un corps imaginaire qu’il identifie à « je », et par les cinq sens de ce corps il perçoit un monde imaginaire. Aussi longtemps qu’il reste dans cet état de rêve, il prend pour réels le corps et le monde qu’il ressent. Aussi absurdes que puissent être certaines choses vécues en rêve, notre mental ne s’en illusionne pas moins en les pensant réelles. Tant qu’il s’identifie à un corps, il ne peut s’empêcher de ressentir comme réel tout ce qu’il perçoit par les sens de ce corps. Mais lorsque nous nous réveillons d’un rêve, nous cessons de considérer le corps du rêve comme « je » et cessons de considérer comme réel le monde du rêve.
Donc, partant de notre expérience du rêve et de celle contrastante du réveil, nous pouvons comprendre clairement que, par le pouvoir de son imagination, notre mental a la capacité de créer un monde de dualité et en même temps de se convaincre de la réalité de ce monde.
Sachant que notre mental a ce pouvoir simultané de créer et de se leurrer, nous n’avons plus aucun doute sur le fait que toute la dualité qu’il ressent à présent en état de veille n’est qu’un produit de son pouvoir d’imagination auto-illusionnant.
La seule chose dont la réalité ne peut pas être mise en doute, c’est la conscience de notre propre existence – notre conscience de soi non duelle « je suis ». A part cette conscience fondamentale et non-duelle « je suis », tout ce que nous ressentons peut être mis en doute.
Il est donc tout à fait raisonnable de douter de la réalité de toute dualité, et de suspecter qu’en
fait, la seule réalité est la conscience non-duelle de notre propre être, « je suis ».
Selon quels critères pouvons-nous déterminer si une chose est réelle ou ne l’est pas ? Une chose peut être dite vraiment réelle à condition que sa réalité soit absolue, inconditionnée et indépendante ; elle ne peut pas être dite réelle si sa réalité est relative, conditionnée et dépendante de quelque chose d’autre. Donc, selon Sri Ramana, une chose peut être appelée réelle seulement si elle satisfait trois critères essentiels : elle doit être éternelle, immuable et lumineuse par elle-même.
Si une chose n’est pas éternelle, bien qu’elle puisse sembler réelle pour un certain temps, elle n’était pas réelle avant d’exister et elle ne le sera pas davantage après avoir cessé d’exister. Donc elle est en fait non réelle, même si elle semble réelle. Confinée entre les limites du temps, son apparente réalité est relative et conditionnée. Ce qui est absolument et inconditionnellement réel doit l’être toujours et ne peut être limité par rien d’autre.
De plus, si quelque chose subit une modification avec le passage du temps, il est une chose à un moment donné mais devient autre chose à un autre moment. Il n’existe donc pas éternellement comme une chose unique. Vu son impermanence, ce qui change n’est pas réel.
Toutefois, le critère le plus important pour déterminer si quelque chose est réel, est qu’il doit être lumineux par lui-même. Par l’expression ‘lumineux par lui-même, Sri Ramana veut dire ‘se connaître’, ‘être conscient de soi-même’, c’est-à-dire se connaître soi-même à la lumière de sa propre conscience. Ce qui est absolument et inconditionnellement réel n’a pas besoin, pour être connu, de dépendre d’une conscience autre que lui-même. Si quelque chose dépend d’autre chose pour connaître s’il existe ou s’il est réel, alors sa réalité même dépendra de celle de la conscience qui le connaît. S’il ne se connaît pas comme réel, il n’est pas du tout réel mais paraît réel aussi longuement que l’autre conscience le reconnaît comme tel.
Selon ces critères, l’unique réalité est notre conscience fondamentale « je suis » car, de tout ce que nous connaissons et ressentons, elle est l’unique chose permanente, l’unique qui ne subit jamais aucun changement, l’unique qui connaît sa propre existence sans avoir recours à autre chose."

http://www.happinessofbeing.com/La_Felicite_et_lArt_dEtre_intro.pdf study Médite
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Message par rasoccam Dim 2 Sep 2012 - 9:39

On a l'impression qu'ici, tout est dit et que rien d'autre n'est nécessaire. Peut-être est-ce pour cela que personne n'a encore répondu. Wink

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Message par Varnaf Mer 5 Sep 2012 - 7:06

"J'hésitais à m'inscire sur le forum ,bien que je connaisse certains
de ses membres , car j'avais remarqué que j'avais perdu le goût aux
discussions à caractère spirituel ."©soudhamani

La "vanité" de l'Ecclésiaste ; le silence comme antidote à "l'illusion" ?
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Message par rasoccam Mer 5 Sep 2012 - 8:08

VARNAF a écrit: le silence comme antidote à "l'illusion" ?
Rien ne ressemble plus à Dieu dans l'immensité de l'univers que le silence. (Maître Eckart) Laughing

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Message par Kouen Mer 5 Sep 2012 - 15:14

VARNAF a écrit:

La "vanité" de l'Ecclésiaste ; le silence comme antidote à "l'illusion" ?

Ce ne serait pas ce qui s'appelle 'l'art d'être'
ou de 'pas être'...par exemple Wink

Le silence n'est jamais un antidote, mais une
'recette' dans l'art d'être soi même....non..??

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Message par Varnaf Sam 8 Sep 2012 - 9:05

Pas exactement, mais la capacité d'être concomitamment "dedans-hors-de -soi"...
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