Drogues et ouverture aux mondes invisibles

Rappel du premier message :

Certains disent que les drogues psychotropes (cannabis et autre) ouvrent les perceptions des mondes subtils.

Cela est vrai en partie.
Cependant, la drogue nous ouvrent des portes sur un monde invisible pour lequel nous ne sommes pas prêts, pour lequel nos sens subtils ne sont pas suffisamment développés. Car si nous étions prêt, l'ouverture se ferait naturellement, sans drogue.

Lorsque quelqu'un prend une drogue il peut avoir parfois des perceptions lumineuses, mais comme ses sens subtils n'ont pas été développés, il ne perçoit pas tout ce qui entre en lui, et est incapable de filtrer quoi que se soit. Ainsi les forces sombres profitent de cette ouverture pour entrer en lui, le polluer et l'habiter.
C'est pour cela que les gens qui prennent régulièrement de la drogue finissent parfois par déprimer, devenir parano, ou se déstructurer complètement au niveau psychique.

De plus la drogue crée un espèce de brouillard qui lui est propre, et tout ce qui est subtil est perçu au travers de ce brouillard. Alors que la perception subtile qui nait d'une longue pratique spirituelle est bien plus nette et pure.
Celle-ci survient lorsque la personne est suffisamment purifiée, et lui donne une aptitude permanente à percevoir les énergies, à les discerner et à les filtrer pour ne pas laisser entrer en elle n'importe quoi.

La prise de drogue, étant donné qu'elle permet aux énergies négatives de s'immiscer en nous, ralenti ce processus de purification et encrasse nos sens subtils.
En fin de compte si la drogue produit au début une ouverture de ces sens, au fur et à mesure elle les obscurcit et les referme.


Certaines traditions primitives et chamaniques utilisaient parfois les drogues. Mais cela se faisait toujours dans certaines conditions très précises :
Tout d'abord très ponctuellement, dans de rares moments importants. Jamais de manière régulière.
Ensuite cela était précédé d'une période de purification. De jeûnes et de prières par exemple.
Enfin, la personne qui prenait de la drogue était toujours accompagné d'un chaman qui lui percevait très clairement les mondes subtils et pouvait jouer le rôle de filtre, de guide et de protecteur pour le novice.

Air a écrit:Selon ce que dont je me rappelle, ce n'est pas tout à fait cela sauf erreur. Ce qui se passe c'est que puisque les molécules des drogues sont similaires à des neurotransmetteurs produits par le cerveau (sinon elles n'auraient aucun effet car elle ne trouveraient pas de "site" ou se fixer et produire un effet), le cerveau devient fainéant et cesse de produire ces mêmes molécules. Ce qui fait que lorsqu'on cesse de se droguer, on est en déficit de ces neurotransmetteurs. Mais, sauf erreur, ça se rétablit petit à petit.

C'est aussi vrai.
En fait les drogues agissent de différentes façons selon leur nature.

Certaines drogues imitent les neurotransmetteurs et produisent ce que tu décris (morphine par exemple et aussi cannabis, et tabac).

D'autres provoquent la sécrétion massive d'un neurotransmetteur déjà existant, et détruisent les stocks comme j'en parlais plus haut (cocaïne, ecstasy par exemple).

D'autres encore bloquent les neurotransmetteurs naturels (alcool par exemple).

Par contre je me suis un peu avancé en disant que pour le cannabis c'est le deuxième cas de figure qui se produit : en réalité c'est un peu plus compliqué.
C'est plutôt le premier cas de figure comme tu en parles Air, mais il y a aussi le deuxième avec libération importante de dopamine (ce qui produit les euphories des débuts), et épuisement des stocks de ce neurotransmetteur (ce qui fait que par la suite les euphories des débuts ne se manifestent plus).

Cet effet sur la dopamine est commun à tous les types de drogues, c'est pourquoi j'ai généralisé.

Et l'épuisement des stocks de dopamine entraîne des prédispositions à la dépression, un manque d'énergie et une mauvaise coordination.

Ce que je disais est donc juste du point de vue des stocks de dopamine, et ensuite suivant les drogues il y a parfois aussi les effets dont tu parles (par exemple pour le cannabis).

Ensuite, suivant l'intensité de la drogue, les stocks de dopamine s'épuisent plus ou moins vite (pour le cannabis par exemple il faut une consommation assez régulière pour épuiser les stocks alors qu'avec la cocaïne très peu de prises suffisent).

Voir ici pour un aperçu assez complet sur les effets biochimiques des différents types de drogues :
http://lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_03/i_03_m/i_03_m_par/i_03_m_par.html

D'un point de vue chimique, je serais bien en peine d'apporter la moindre informations... D'un point de vue pratique, oui, le cannabis -parce que je n'ai consommé que cette drogue- engendre plus de maux que de biens.
Ah si, j'ai bien sniffé l'eau écarlate aussi, ca sert completement à rien!!
Je suis d'accord avec Green, notemment sur les chamanes que j'allais moi même citer en exemple. Peut etre que certaines traditions y puisent une forme d'affrontement salvateur, mais pour ma part, fumer régulierement a tout simplement activer mes phobies latente.
Après de gros fou-rires et extrapolation entre moi et moi sur le sens de la vie (faut avouer qu'on se trouve super intelligent à ce moment là, non?? )je ne revais plus, je n'avais plus aucune motivation pour l'action, je ne pouvais plus fumer en présence des gens. Puis à l'intérieur d'une appartement. Puis ça a dégéneré en crise d'angoisses. Jusqu'à ce que l'arret complet de la weed me laisse nette et... claustrophobe, irreversiblement. L'alcool me rendait mauvaise ou nymphomane, au choix. je ne consomme depuis ni l'un ni l'autre,même si j'ai du siroter cinq verre en sept ans...
Alors oui,je crois aussi que ceux qui disent que le cannabis est une drogue douce font erreur. Peut importe l'eventuel prédisposition à la folie, il activent des choses latente, et ce n'est pas les plus jolies. Il coupe de la vie et de la réalité commune. Il enferme son consommateur en marge de la société, mais surtout, après une prise régulière, il enferme tout simplement dans l'illusion. Je ne suis pas contre le "joint" festif, mais l'aborder comme une porte sur l'autre monde, non.

J'y reviens parce que j'ai continué a develloper dans ma tête...
je me suis demandé : si c'est "latent", en quoi le cannabis en est-il responsable?? Je crois que la drogue donne justement à une faiblesses l'energie pour en perdre sa rationnalité.

Nous avons tous des côtes lumineux latents et des ombres latentes.

Même si ces côtés sont déjà là, ce qui nous fait basculer d'un côté ou de l'autre a quand même une grosse part de responsabilité selon moi.

C'est entre autre pourquoi je crois qu'il faut se battre contre les idées qui poussent du côté de l'ombre.

Un exemple extrême : Hitler a pu recruter des hommes de mains en éveillant en eux leur sadisme latent.
Il n'a pas créé ce sadisme, il était déjà là chez ces hommes.
Mais est ce que cela veut dire que Hitler n'a aucune responsabilité dans ce que les nazis ont fait par la suite ?
Est ce que cela veut dire que ceux qui se seraient élevés contre lui pour le dénoncer auraient mieux fait de se taire et de ne "pas juger" ?
Je ne le crois pas.

C'est aussi pourquoi généralement je n'aime pas beaucoup cette expression "il ne faut pas juger" car trop souvent elle sert à justifier l'inaction des gens de bien.
Je crois qu'il faut savoir voir et dire : "ça ce n'est pas juste".

Je ne parle pas de toi hein, je me sers de ce débat pour parler de ça.

Bien sur, de même que je crois que ceux qui se sont laisser "embrigader" ont a leur.

Je pense que potentiellement, nous avons tous pas "des" mais "les" parts sombres et lumineuses. Je veux dire, si c'est le chemin que je choisissais, je pourrais dès demain etre une prostituée, une meurtrière ou lacher ma vie pour faire des missions humanitaires. "Tous" les choix existent pour chacun.
Je pense que la drogue, comme hitler, activent simplement ce qui sépare le coeur de la raison, l'un par l'illusion, l'autre par la manipulation.

Oui je suis d'accord avec tout cela, et notamment pour dire que nous avons en nous toutes les sortes de part d'ombre et de lumière.
Les parts de lumière appartenant à notre véritable nature, et les parts d'ombres appartenant à nos incarnations précédentes et notre patrimoine génétique.

Et selon moi le travail de purification intérieure consiste surtout à aller voir toutes ses zones d'ombre pour les purifier peu à peu.
Car ce sont elles qui recouvrent nos parts lumineuses.