Poèmes
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Poèmes
J'espère créer le sujet au bon endroit...
Voici un de mes poèmes en l'honneur de cette belle saison qui vient de finir :
Paysages enchanteurs
Couleurs des forêts à l'aurore
Avec tous ces arbres habillés
De branches multicolores
C'est un monde à rêver
Les tons et les nuances
Des feuilles rouges, orangées
D'un vert comme l'espérance
Avant que d’être dénudé
Toutes, elles se dessécheront
En couche fine sur le sol
Dans un dernier grand vent
Légère elles s'envolent
Parfois elles se glisseront
Dans des anfractuosités
Dernière demeure elles finiront
Bien cachées sous les rochers
De la lumière des jours
Retardant ainsi leur temps
De changer leur verdure
En couleurs flamboyantes
Nos pieds les froisseront
De la froidure du matin
En craquement éclateront
Dans cette fin de vie
De ces automnes de beauté
Pour nos yeux ébahis
Marchant dans les sentiers
Parmi tous ces coloris
De toutes les saisons
C’est elle la plus belle
Pour notre vie, l'embellissant
De moments de merveilles
Voici un de mes poèmes en l'honneur de cette belle saison qui vient de finir :
Paysages enchanteurs
Couleurs des forêts à l'aurore
Avec tous ces arbres habillés
De branches multicolores
C'est un monde à rêver
Les tons et les nuances
Des feuilles rouges, orangées
D'un vert comme l'espérance
Avant que d’être dénudé
Toutes, elles se dessécheront
En couche fine sur le sol
Dans un dernier grand vent
Légère elles s'envolent
Parfois elles se glisseront
Dans des anfractuosités
Dernière demeure elles finiront
Bien cachées sous les rochers
De la lumière des jours
Retardant ainsi leur temps
De changer leur verdure
En couleurs flamboyantes
Nos pieds les froisseront
De la froidure du matin
En craquement éclateront
Dans cette fin de vie
De ces automnes de beauté
Pour nos yeux ébahis
Marchant dans les sentiers
Parmi tous ces coloris
De toutes les saisons
C’est elle la plus belle
Pour notre vie, l'embellissant
De moments de merveilles
Aliséa- Messages : 66
Date d'inscription : 21/12/2011
Age : 47
Re: Poèmes
merci pour ton poème, a la place d'infractuosité, j'aurais mis : dans les rides de la terre..... sa sonne mieux! by by...
Re: Poèmes
Tu sais les poèmes c'est comme une toile peinte; chacun y met son geste et sa couleur
Marie- Messages : 1121
Date d'inscription : 07/11/2011
Age : 62
Localisation : Nord Isère
Re: Poèmes
j'aime bien anfractuosité ...
lola83- Messages : 1204
Date d'inscription : 25/03/2012
Localisation : près de paris
Re: Poèmes
ah ! la poésie.....
la puissance des mots , la beauté du sentiment .....
merci aliséa
la puissance des mots , la beauté du sentiment .....
merci aliséa
tijani- Messages : 576
Date d'inscription : 20/05/2012
Age : 57
Localisation : oasis
Re: Poèmes
Au pays du soleil levé
La fileuse aux yeux clairs
S’en va chaque matin
De part les fougères
Et la mer
La mer vient broder
L’oubli de ses espoirs
Il y a le lac au petit pont
Les tonnelles douces des castels
Kermès à l’aube
Dentelles que ronge
Le sel des ans
Et il y a la tourbe érodée
Les antiennes rauques
Des gitanes
Près du feu
Dans la ville grillagée
Comme chacun sait
Il y a les receleurs cramoisis
Des guinguettes en flammes
Les brumeuses plages
Qu’égrène l’ennui
Le désir frelaté
Et ses fauvettes
Et il y a les rimes tièdes
Que déniche l’orgue
Aux blanches neiges
Les coquilles ensablées
Des îles muettes
Quand rêve d’amour
L’aveugle
A la sauvette
La fileuse aux yeux clairs
Tricote un jour
Fait d’espoir
Solitaire
Et elle pelote
Sur les passerelles
Un tout autre petit jour
Fait d’amour
Et sans misère
Loin des gouttières parfumées
Des rosières
Les rosières malfamées
Qui ne s’en vont nulle part
Au pays du soleil levé
La fileuse aux yeux clairs
S’en va chaque matin
De part les fougères
Et la mer
La mer vient broder
L’oubli de ses espoirs
Il y a le lac au petit pont
Les tonnelles douces des castels
Kermès à l’aube
Dentelles que ronge
Le sel des ans
Et il y a la tourbe érodée
Les antiennes rauques
Des gitanes
Près du feu
Dans la ville grillagée
Comme chacun sait
Il y a les receleurs cramoisis
Des guinguettes en flammes
Les brumeuses plages
Qu’égrène l’ennui
Le désir frelaté
Et ses fauvettes
Et il y a les rimes tièdes
Que déniche l’orgue
Aux blanches neiges
Les coquilles ensablées
Des îles muettes
Quand rêve d’amour
L’aveugle
A la sauvette
La fileuse aux yeux clairs
Tricote un jour
Fait d’espoir
Solitaire
Et elle pelote
Sur les passerelles
Un tout autre petit jour
Fait d’amour
Et sans misère
Loin des gouttières parfumées
Des rosières
Les rosières malfamées
Qui ne s’en vont nulle part
Au pays du soleil levé
Joha- Messages : 141
Date d'inscription : 25/12/2012
Age : 59
Localisation : Confluent des deux rives
Re: Poèmes
Joha a écrit:Au pays du soleil levé
La fileuse aux yeux clairs
S’en va chaque matin
De part les fougères
Et la mer
La mer vient broder
L’oubli de ses espoirs
Il y a le lac au petit pont
Les tonnelles douces des castels
Kermès à l’aube
Dentelles que ronge
Le sel des ans
Et il y a la tourbe érodée
Les antiennes rauques
Des gitanes
Près du feu
Dans la ville grillagée
Comme chacun sait
Il y a les receleurs cramoisis
Des guinguettes en flammes
Les brumeuses plages
Qu’égrène l’ennui
Le désir frelaté
Et ses fauvettes
Et il y a les rimes tièdes
Que déniche l’orgue
Aux blanches neiges
Les coquilles ensablées
Des îles muettes
Quand rêve d’amour
L’aveugle
A la sauvette
La fileuse aux yeux clairs
Tricote un jour
Fait d’espoir
Solitaire
Et elle pelote
Sur les passerelles
Un tout autre petit jour
Fait d’amour
Et sans misère
Loin des gouttières parfumées
Des rosières
Les rosières malfamées
Qui ne s’en vont nulle part
Au pays du soleil levé
salut Joha
très beau poème !!
c'est de qui ?
gogo an- Messages : 127
Date d'inscription : 30/07/2012
Age : 65
Re: Poèmes
gogo an a écrit: salut Joha
très beau poème !!
c'est de qui ?
Salut gogo an
Merci pour le commentaire.
Ce poème est le fruit de ma plume...C'est une longue histoire : il date des années 80.
Joha- Messages : 141
Date d'inscription : 25/12/2012
Age : 59
Localisation : Confluent des deux rives
Re: Poèmes
Hirloe a écrit:Joli ce poème, Joha
Merci, Hirloe, pour le sympathique commentaire.
Au plaisir du partage.
Joha- Messages : 141
Date d'inscription : 25/12/2012
Age : 59
Localisation : Confluent des deux rives
Re: Poèmes
Joha a écrit:Au pays du soleil levé
La fileuse aux yeux clairs
- ...:
S’en va chaque matin
De part les fougères
Et la mer
La mer vient broder
L’oubli de ses espoirs
Il y a le lac au petit pont
Les tonnelles douces des castels
Kermès à l’aube
Dentelles que ronge
Le sel des ans
Et il y a la tourbe érodée
Les antiennes rauques
Des gitanes
Près du feu
Dans la ville grillagée
Comme chacun sait
Il y a les receleurs cramoisis
Des guinguettes en flammes
Les brumeuses plages
Qu’égrène l’ennui
Le désir frelaté
Et ses fauvettes
Et il y a les rimes tièdes
Que déniche l’orgue
Aux blanches neiges
Les coquilles ensablées
Des îles muettes
Quand rêve d’amour
L’aveugle
A la sauvette
La fileuse aux yeux clairs
Tricote un jour
Fait d’espoir
Solitaire
Et elle pelote
Sur les passerelles
Un tout autre petit jour
Fait d’amour
Et sans misère
Loin des gouttières parfumées
Des rosières
Les rosières malfamées
Qui ne s’en vont nulle part
Au pays du soleil levé
j'aime beaucoup ! merci Joha!
sur le même thème du fil ...
- Spoiler:
De fil en fil
De trame en trame
A l’ombre du Je Suis
Elle tisse le Dedans de sa Vie
Méli mélo de fils aux couleurs
qu’elle aurait voulu autres …
Enchevêtrements de maux
qui crient la délivrance
et appellent
la foi et l’espérance …
Elle saisit ces fils un à un
les relie à l’axe originel,
pour mieux les tisser,
les faire progresser,
afin que ce qui les unit,
se révèle …
Ses larmes sont nombreuses
au début de la tâche qui est sienne.
Les fils sont bruts, rudes, tordus,
comme la terre aride
où elle se tient à genoux.
Ses mains ne parviennent pas
à entrer dans la danse.
Les nœuds se resserrent,
plus qu’ils ne se libèrent.
Lorsque son regard se pose
sur ce qui est déjà réalisé,
elle n’y voit qu’un ouvrage
sombre et laid.
Mais elle sait
que sa peine ralentit son travail
et empêche que son regard soit présent
sur ce qui appelle à se faire
à naître entre ses deux mains.
De ces larmes
qui aspirent à s’épancher dehors,
elle en fait un feu au-dedans...
un désir plus grand
de s’ouvrir,
de s’offrir
à l’instant,
afin de mieux incarner
ce qui chante au fond d’elle.
Elle sait que ce n’est qu’à travers cette ouverture
que ses mains peuvent se reconnecter à la source,
tout comme elle a besoin d’un puits ouvert
pour que son seau pénètre l’eau …
Elle sait que ce n’est que dans le silence
que le geste ancestral
peut renaître au sein de ses mains.
Avec le temps
la terre devient plus fertile.
Elle commence ici et là
à verdir doucement …
Les touffes se font de plus en plus nombreuses
comme ces moments où elle sent l’étoffe
se faire plus légère, plus pure.
Et lorsque son cœur la caresse,
comme la main effleure l’herbe nouvelle,
elle sent ô combien tous ces fils vibrent aussi
de cette présence intime qui l’habite.
Il est des soirs,
lorsque la lune est pleine
où ses mains ne veulent pas s’arrêter
tant elles ont épousées
la valse à quatre temps.
Il est des nuits qu’elle traverse alors,
nourrissant son ouvrage
d’autres parfums,
d’autres chants.
Il est des soirs,
lorsque la lune se fait nouvelle
où, sur les branches de l’arbre
qui veille sur elle,
les oiseaux se rassemblent
et chantent l’aube à venir.
Ils lui content l’histoire de celle
qui un jour,
s’étant parée
de l’étole achevée,
épousa de tout son être
le dernier geste
lorsqu’elle franchit
la dernière porte …
Ce matin, elle sourit en pensant
à ce conte qui l’accompagne souvent
à cette image qu’elle a longtemps posée
à l’horizon de son ouvrage
comme promesse à venir,
image qui lui donne courage
et l’aide à s’alléger du présent trop lourd.
Elle rit de se découvrir encore l’enfant
qui croit aux princes charmants …
Dans ce rire quelque chose vient de naître
le beau et le laid s’épousent...
et enfantent la Beauté.
Non pas une image…
mais un enfant semblable à la lumière …
un enfant qui se fait louange …
Elle reprend son ouvrage
agenouillée sous l’arbre en fleur
dont l’ombre n’est que verdure…
Elle sent qu’elle fait corps avec ses mains,
son regard se pose de moins en moins dehors
mais plonge de plus en plus à la source
pour que le faire entre ses mains
devienne Vie …
L’image à l’horizon s’efface.
Peu lui importe demain
Elle se tient simplement
dans le flot de ce qui devient.
Peu importe si les fils qu’elle tisse
ne sont pas d’or et d’argent,
ils vibrent pour elle
de leur naturel,
de ce pour quoi ils sont …
Tout comme elle
ils sont fils de la Vie ….
De fil en fil
de trame en trame
une femme
tisse
les fils de lUn …
A l'Ombre du Je Suis
une Femme Tisse
l'Aube de la Nuit
Re: Poèmes
Super, Joha !
Si tu en as d'autres, ne te gêne pas, j'adore les poèmes et ne suis pas le seul.
Marie Anne, il est chouette aussi ce poème, c'est de qui ?
Si tu en as d'autres, ne te gêne pas, j'adore les poèmes et ne suis pas le seul.
Marie Anne, il est chouette aussi ce poème, c'est de qui ?
Greenman- Modérateur
- Messages : 1552
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 59
Localisation : Val d'Oise
Re: Poèmes
Greenman a écrit:Marie Anne, il est chouette aussi ce poème, c'est de qui ?
Merci Greenman! Il a été Soufflé à l'Oreille de mon Coeur dans lequel j'avais déposé des larmes de sel
Re: Poèmes
MarieAnne a écrit: j'aime beaucoup ! merci Joha!
Greenman a écrit:Super, Joha !
Si tu en as d'autres, ne te gêne pas, j'adore les poèmes et ne suis pas le seul.
Joha- Messages : 141
Date d'inscription : 25/12/2012
Age : 59
Localisation : Confluent des deux rives
Re: Poèmes
Marie Anne écrit :
"Il a été Soufflé à l'Oreille de mon Coeur dans lequel j'avais déposé des larmes de sel"
==> oh que c'est joliment dit, un petit poème en un vers...
"Il a été Soufflé à l'Oreille de mon Coeur dans lequel j'avais déposé des larmes de sel"
==> oh que c'est joliment dit, un petit poème en un vers...
Greenman- Modérateur
- Messages : 1552
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 59
Localisation : Val d'Oise
Re: Poèmes
Il fut un temps, où le français et moi, nous n'étions vraiment pas copains. J'étais abonnée à tout ce qui avoisinait la bulle pour ne pas dire la bulle elle-même, et puis suite à ce que j'ai vécu dans mon Eau-dedans, mon écriture a particulièrement changé.
Voici un des premiers poèmes qui est chair à mon Coeur:
Dans l’errance au cœur de la Nuit
Dans la traversée du Désert
Il est des formes et des couleurs qui naissent
Gardiennes de la mémoire de l’homme et des secrets oubliés
Il est des cris de douleurs mêlés à la Joie qui s’embrase
Au cœur d’un Feu qui libère ce qui est à venir
Un Feu qui dévore celui qui l’a précédé
Sacrifice de l’Ancien pour que naisse le Nouveau
Concert de mille Chants Glorifiant l’Instant
Au cœur de la douceur dorée de l’Obscurité
Se couche la forme de l’irréel qui s’est tue
La Présence s’ouvre et accueille le Mystère
Présence témoin du Voile qui se soulève
Présence témoin d’une Naissance
Dans l’embrasement du Baiser Sacré
Etincelles de Vie sur le sommeil du Jour
Célébrant de leurs Danses
Celle qui est sur le point d’enfanter
Accueillant la Douceur de Celle qu’elles couronnent
De Celle qui s’incline face à ce qui a été, est et sera
Dissolvant ainsi le temps,
Accueillant la plénitude de Celle dont le Chemin resplendit de Lumière.
Instant Béni de la caresse de l’Âme s’unissant à l’Homme
Dans le Temple qu’aucun jour ne révèle
Que seul l’Essence des Mots révèle
Au cœur de leur Parfum.
Ô homme !
Poursuis ta Quête !
Créé le Chemin par ta Volonté !
Transperce l’Obscurité !
Que l’Abîme de ton Absence se révèle !
Emprunte le sentier ainsi formé !
Enfonce toi dans ses profondeurs
en parcourant chaque méandre de ton Silence
Et que s’efface à chacun de tes pas
La trace de ce qui n’est pas,
Afin que la rivière de larmes te révèle
La trace de ce qui a été oublié
La trace que tu as un jour empruntée.
Ô homme !
Entre dans le Silence qui règne !
Entends en son cœur le Chant de l’Amen qui s’élève !
Vibre avec lui de tout ton Être
Que s’immaculent les Ténèbres !
Ô homme !
Retrouve la Source de tes racines anciennes,
Puis re-Cueille-Toi sous le Voile du Mystère
Qui te pare de Lumière !
Ô homme !
Entends l’appel de l’Âme !
Nourris toi de son Chant, de sa Danse !
Elève toi avec Elle, dans ton Ciel
Jusqu’à ce que la Lune annonce
Qu’est enfin venu le Temps Nouveau
Le Temps de Ta Naissance !
Le Temps où le Verbe se lève !
Voici un des premiers poèmes qui est chair à mon Coeur:
Dans l’errance au cœur de la Nuit
Dans la traversée du Désert
Il est des formes et des couleurs qui naissent
Gardiennes de la mémoire de l’homme et des secrets oubliés
Il est des cris de douleurs mêlés à la Joie qui s’embrase
Au cœur d’un Feu qui libère ce qui est à venir
Un Feu qui dévore celui qui l’a précédé
Sacrifice de l’Ancien pour que naisse le Nouveau
Concert de mille Chants Glorifiant l’Instant
Au cœur de la douceur dorée de l’Obscurité
Se couche la forme de l’irréel qui s’est tue
La Présence s’ouvre et accueille le Mystère
Présence témoin du Voile qui se soulève
Présence témoin d’une Naissance
Dans l’embrasement du Baiser Sacré
Etincelles de Vie sur le sommeil du Jour
Célébrant de leurs Danses
Celle qui est sur le point d’enfanter
Accueillant la Douceur de Celle qu’elles couronnent
De Celle qui s’incline face à ce qui a été, est et sera
Dissolvant ainsi le temps,
Accueillant la plénitude de Celle dont le Chemin resplendit de Lumière.
Instant Béni de la caresse de l’Âme s’unissant à l’Homme
Dans le Temple qu’aucun jour ne révèle
Que seul l’Essence des Mots révèle
Au cœur de leur Parfum.
Ô homme !
Poursuis ta Quête !
Créé le Chemin par ta Volonté !
Transperce l’Obscurité !
Que l’Abîme de ton Absence se révèle !
Emprunte le sentier ainsi formé !
Enfonce toi dans ses profondeurs
en parcourant chaque méandre de ton Silence
Et que s’efface à chacun de tes pas
La trace de ce qui n’est pas,
Afin que la rivière de larmes te révèle
La trace de ce qui a été oublié
La trace que tu as un jour empruntée.
Ô homme !
Entre dans le Silence qui règne !
Entends en son cœur le Chant de l’Amen qui s’élève !
Vibre avec lui de tout ton Être
Que s’immaculent les Ténèbres !
Ô homme !
Retrouve la Source de tes racines anciennes,
Puis re-Cueille-Toi sous le Voile du Mystère
Qui te pare de Lumière !
Ô homme !
Entends l’appel de l’Âme !
Nourris toi de son Chant, de sa Danse !
Elève toi avec Elle, dans ton Ciel
Jusqu’à ce que la Lune annonce
Qu’est enfin venu le Temps Nouveau
Le Temps de Ta Naissance !
Le Temps où le Verbe se lève !
Re: Poèmes
Très beau poème, MarieAnne.
Merci infiniment pour le partage.
Un véritable hymne d'allégresse à la gloire de l'Etre dont le cheminement est un couronnement de sa propre vérité...
Merci infiniment pour le partage.
Joha- Messages : 141
Date d'inscription : 25/12/2012
Age : 59
Localisation : Confluent des deux rives
Re: Poèmes
Les huit versets sur la transformation de l'esprit
Déterminé à atteindre le but le plus haut
Pour le bien de tous les êtres sensibles,
Qui surpasse même le joyau qui réalise les souhaits,
Que je les chérisse à tous moments.
Chaque fois que j'entre en relation avec quelqu'un,
Que je me vois comme le plus humble de tous,
Et, du plus profond de mon cœur,
Considère les autres comme supérieurs.
Que dans toutes mes actions, j'explore mon esprit,
Dès que les afflictions mentales et émotionnelles surgissent,
Puisqu'elles nous mettent en danger, moi et les autres,
Que je puisse les affronter avec détermination et les éviter.
Quand je vois des êtres au mauvais caractère
Opprimés par une forte négativité et une grande souffrance,
Que je les chérisse - car ils sont rares à trouver -
Comme si j'avais découvert un trésor de pierres précieuses !
Quand d'autres, par jalousie,
Me maltraitent par l'insulte, la calomnie et le mépris,
Que j'accepte la défaite pour moi
Et que j'offre aux autres la victoire.
Lorsque quelqu'un que j'ai aidé,
Ou en qui j'ai placé toutes mes espérances,
Me maltraite de façon extrêmement cruelle,
Que je le considère toujours comme mon maître le plus précieux.
En bref, que j'offre bienfaits et joie
A toutes mes mères, de façon à la fois directe et indirecte,
Que j'assume tranquillement
Toutes les douleurs et les blessures de mes mères.
Que tout cela demeure non souillé
Par les taches des huit considérations triviales ;
Et que je puisse, en reconnaissant l'illusion de toutes choses,
Sans m'y accrocher, être délivré de l'esclavage.
Source :
Le Quatorzième Dalaï-Lama, Transformer son esprit sur le chemin de la sérénité, © Plon, 2002, pour la traduction française.
Déterminé à atteindre le but le plus haut
Pour le bien de tous les êtres sensibles,
Qui surpasse même le joyau qui réalise les souhaits,
Que je les chérisse à tous moments.
Chaque fois que j'entre en relation avec quelqu'un,
Que je me vois comme le plus humble de tous,
Et, du plus profond de mon cœur,
Considère les autres comme supérieurs.
Que dans toutes mes actions, j'explore mon esprit,
Dès que les afflictions mentales et émotionnelles surgissent,
Puisqu'elles nous mettent en danger, moi et les autres,
Que je puisse les affronter avec détermination et les éviter.
Quand je vois des êtres au mauvais caractère
Opprimés par une forte négativité et une grande souffrance,
Que je les chérisse - car ils sont rares à trouver -
Comme si j'avais découvert un trésor de pierres précieuses !
Quand d'autres, par jalousie,
Me maltraitent par l'insulte, la calomnie et le mépris,
Que j'accepte la défaite pour moi
Et que j'offre aux autres la victoire.
Lorsque quelqu'un que j'ai aidé,
Ou en qui j'ai placé toutes mes espérances,
Me maltraite de façon extrêmement cruelle,
Que je le considère toujours comme mon maître le plus précieux.
En bref, que j'offre bienfaits et joie
A toutes mes mères, de façon à la fois directe et indirecte,
Que j'assume tranquillement
Toutes les douleurs et les blessures de mes mères.
Que tout cela demeure non souillé
Par les taches des huit considérations triviales ;
Et que je puisse, en reconnaissant l'illusion de toutes choses,
Sans m'y accrocher, être délivré de l'esclavage.
Source :
Le Quatorzième Dalaï-Lama, Transformer son esprit sur le chemin de la sérénité, © Plon, 2002, pour la traduction française.
Joha- Messages : 141
Date d'inscription : 25/12/2012
Age : 59
Localisation : Confluent des deux rives
Re: Poèmes
Merci beaucoup Joha !! c'est pré-cieux!!!
Mais j'ai aussi conscience que tant qu'on n'est pas encore soi-même près des cieux, et que l'on sent des choses en soi qui crient, il n'est pas sain de les retenir, de les museler sous prétexte que l'on met en pratique ce qu'offre à Entendre ce DalaïLama, car on ne fait qu'en renforcer la puissance et le jour où on ne pourra plus contenir cette force destructrice, on fera pire alors. J'ai le sentiment profond qu'il est préférable de laisser sortir quand c'est encore jeune, mais surtout d'observer ce qui se passe et profondément aimer celui qui va recevoir, même si il ne voit pas cela comme ça, Car il y a à mon sens, des énergies qui agissent dans la trame de tout ça. Mettre en place un processus en soi offert par un tel être, sans tenir compte en toute humilité de là où on en est encore soi-même, est à mes Yeux une erreur. C'est sans doute pour cela que je ne pratique aucune méthode, mais je dépose en moi de tels Écrits, comme on accueille en soi le don de l'être qu'on aime, l'enfant en soi lové et sur lequel on n'a cesse de veiller. Puis je suis attentive à mes paroles, mes actes sachant parfaitement que je peux commettre des erreurs. Ce qui importe à mon sens c'est d'être conscient de ce qui sort de nous et de ce qui y entre, d'être toujours Regard et Écoute
Un Fruit personnel sur le même thème:
La Vie n’est faite que de Rencontres…
Puissions-nous savoir offrir à chacune d'elles, quelque soit sa couleur, sa forme, son parfum, toute sa dimension Sacrée afin de rendre ces instants de Vie féconds !
Puissions-nous entrer dans ces instants de Vie offerts, comme on entre dans un Temple, les pieds nus reliés à la Terre, la tête voilée par notre humilité, le visage libéré de tout ce qui nous pèse, les mains vides de toute attente, le regard baignant dans un chant d’Espérance et d’Amour et avec dans le Cœur …. la lumineuse Présence …afin que la Lumière se révèle en toute chose !
Puissions-nous nous Ouvrir toujours plus
au Chant du Silence,
au Parfum du Rien
et à la Lumière de l’Un !
Mais j'ai aussi conscience que tant qu'on n'est pas encore soi-même près des cieux, et que l'on sent des choses en soi qui crient, il n'est pas sain de les retenir, de les museler sous prétexte que l'on met en pratique ce qu'offre à Entendre ce DalaïLama, car on ne fait qu'en renforcer la puissance et le jour où on ne pourra plus contenir cette force destructrice, on fera pire alors. J'ai le sentiment profond qu'il est préférable de laisser sortir quand c'est encore jeune, mais surtout d'observer ce qui se passe et profondément aimer celui qui va recevoir, même si il ne voit pas cela comme ça, Car il y a à mon sens, des énergies qui agissent dans la trame de tout ça. Mettre en place un processus en soi offert par un tel être, sans tenir compte en toute humilité de là où on en est encore soi-même, est à mes Yeux une erreur. C'est sans doute pour cela que je ne pratique aucune méthode, mais je dépose en moi de tels Écrits, comme on accueille en soi le don de l'être qu'on aime, l'enfant en soi lové et sur lequel on n'a cesse de veiller. Puis je suis attentive à mes paroles, mes actes sachant parfaitement que je peux commettre des erreurs. Ce qui importe à mon sens c'est d'être conscient de ce qui sort de nous et de ce qui y entre, d'être toujours Regard et Écoute
Un Fruit personnel sur le même thème:
La Vie n’est faite que de Rencontres…
Puissions-nous savoir offrir à chacune d'elles, quelque soit sa couleur, sa forme, son parfum, toute sa dimension Sacrée afin de rendre ces instants de Vie féconds !
Puissions-nous entrer dans ces instants de Vie offerts, comme on entre dans un Temple, les pieds nus reliés à la Terre, la tête voilée par notre humilité, le visage libéré de tout ce qui nous pèse, les mains vides de toute attente, le regard baignant dans un chant d’Espérance et d’Amour et avec dans le Cœur …. la lumineuse Présence …afin que la Lumière se révèle en toute chose !
Puissions-nous nous Ouvrir toujours plus
au Chant du Silence,
au Parfum du Rien
et à la Lumière de l’Un !
Re: Poèmes
MarieAnne a écrit:
La Vie n’est faite que de Rencontres…
Puissions-nous savoir offrir à chacune d'elles, quelque soit sa couleur, sa forme, son parfum, toute sa dimension Sacrée afin de rendre ces instants de Vie féconds !
Puissions-nous entrer dans ces instants de Vie offerts, comme on entre dans un Temple, les pieds nus reliés à la Terre, la tête voilée par notre humilité, le visage libéré de tout ce qui nous pèse, les mains vides de toute attente, le regard baignant dans un chant d’Espérance et d’Amour et avec dans le Cœur …. la lumineuse Présence …afin que la Lumière se révèle en toute chose !
Puissions-nous nous Ouvrir toujours plus
au Chant du Silence,
au Parfum du Rien
et à la Lumière de l’Un !
Merci, MarieAnne, pour l'écho..
Joha- Messages : 141
Date d'inscription : 25/12/2012
Age : 59
Localisation : Confluent des deux rives
Re: Poèmes
En complément à ce que je viens d'offrir ici:
http://www.forumspirituel.fr/t913-parabole-du-chemin-de-montagne#24537
http://www.forumspirituel.fr/t913-parabole-du-chemin-de-montagne#24537
Depuis que l’Homme a quitté la Lumière,
il n'a cessé de ramasser sur son chemin
toutes sortes de fruits.
Certains ont nourri le spirituel en lui
et d'autres la matière.
Et puis un matin,
il se réveille,
et il prend conscience qu'il est en Chemin …
Il prend aussi conscience que son corps nu à l'origine
se trouve maintenant couvert d'un manteau bien sombre et bien lourd,
qui l'empêche de marcher en tout liberté.
Il prend aussi conscience
de ce petit morceau de Lumière caché au fond de lui
depuis son grand Départ,
petit éclat de ses origines...
Et soudain,
il perçoit le chant de cet éclat de Lumière
et se révèle alors,
le sens de cette nostalgie qui n’a jamais cessée de l’accompagner,
le sens de cet état profond de manque qu’il ressent si souvent...
Puis dans ce chant, il perçoit un appel
et naît alors en lui,
le désir de faire demi tour,
de rentrer chez lui.
Alors il se retourne et se remet en marche,
en prenant soin de se dévêtir,
de jeter à terre le vieux manteau
pour se retrouver nu comme au premier jour,
pour pouvoir Vivre ainsi, le grand Retour.
Et tout au long de son Chemin,
il veille à ne cueillir que les fruits qui font Chanter la Lumière...
et puis un jour il arrivera léger...
en n'étant plus que Chant et Lumière…
il n'a cessé de ramasser sur son chemin
toutes sortes de fruits.
Certains ont nourri le spirituel en lui
et d'autres la matière.
Et puis un matin,
il se réveille,
et il prend conscience qu'il est en Chemin …
Il prend aussi conscience que son corps nu à l'origine
se trouve maintenant couvert d'un manteau bien sombre et bien lourd,
qui l'empêche de marcher en tout liberté.
Il prend aussi conscience
de ce petit morceau de Lumière caché au fond de lui
depuis son grand Départ,
petit éclat de ses origines...
Et soudain,
il perçoit le chant de cet éclat de Lumière
et se révèle alors,
le sens de cette nostalgie qui n’a jamais cessée de l’accompagner,
le sens de cet état profond de manque qu’il ressent si souvent...
Puis dans ce chant, il perçoit un appel
et naît alors en lui,
le désir de faire demi tour,
de rentrer chez lui.
Alors il se retourne et se remet en marche,
en prenant soin de se dévêtir,
de jeter à terre le vieux manteau
pour se retrouver nu comme au premier jour,
pour pouvoir Vivre ainsi, le grand Retour.
Et tout au long de son Chemin,
il veille à ne cueillir que les fruits qui font Chanter la Lumière...
et puis un jour il arrivera léger...
en n'étant plus que Chant et Lumière…
Re: Poèmes
Écoute, ô bien-aimé !
Je suis la Réalité du monde,
Le centre et la circonférence,
J’en suis les parties et le tout.
Je suis la Volonté établie entre le ciel et la terre,
Je n’ai créé en toi la perception
Que pour être l’objet de Ma perception.
Si donc tu Me perçois, tu te perçois toi-même
Mais tu ne saurais Me percevoir à travers toi.
C’est par Mon œil que tu Me vois et que tu te vois,
Ce n’est pas par ton œil que tu peux Me concevoir.
Bien aimé,
Tant de fois T’ai-Je appelé,
Et tu ne M’as pas entendu !
Tant de fois Me suis-Je à toi montré,
Et tu ne M’as pas vu !
Tant de fois Me suis-Je fait douces effluves,
Et tu n’as pas senti,
Nourriture savoureuse
Et tu n’as pas goûté.
Pourquoi ne peux-tu M’atteindre
A travers les objets que tu palpes ?
Ou Me respirer à travers les senteurs ?
Pourquoi ne Me vois-tu pas ?
Pourquoi ne M’entends-tu pas ?
Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?
Pour toi Mes délices surpassent
Toutes les autres délices,
Et le plaisir que Je te procure
Dépasse tous les autres plaisirs.
Pour toi Je suis préférable
A tous les autres biens.
Je suis la Beauté,
Je suis la Grâce.
Bien-aimé,
Aime-Moi,
Aime-Moi seul, aime-Moi d’amour.
Nul n’est plus intime que Moi.
Les autres t’aiment pour eux-mêmes :
Moi, Je t’aime pour toi,
Et toi, tu t’enfuis loin de Moi.
Bien-aimé,
Tu ne peux Me traiter avec équité,
Car si tu te rapproches de Moi
C’est parce que Je Me suis rapproché de toi.
Je suis plus près de toi que toi-même,
Que ton âme, que ton souffle.
Bien-aimé,
Allons...
Marchons vers l’union…
Allons main dans la main,
Entrons en la présence de la Vérité,
Qu’elle soit notre juge
Et imprime son sceau sur Notre union
A jamais.
Ibn 'Arabî (1165-1240)
Je suis la Réalité du monde,
Le centre et la circonférence,
J’en suis les parties et le tout.
Je suis la Volonté établie entre le ciel et la terre,
Je n’ai créé en toi la perception
Que pour être l’objet de Ma perception.
Si donc tu Me perçois, tu te perçois toi-même
Mais tu ne saurais Me percevoir à travers toi.
C’est par Mon œil que tu Me vois et que tu te vois,
Ce n’est pas par ton œil que tu peux Me concevoir.
Bien aimé,
Tant de fois T’ai-Je appelé,
Et tu ne M’as pas entendu !
Tant de fois Me suis-Je à toi montré,
Et tu ne M’as pas vu !
Tant de fois Me suis-Je fait douces effluves,
Et tu n’as pas senti,
Nourriture savoureuse
Et tu n’as pas goûté.
Pourquoi ne peux-tu M’atteindre
A travers les objets que tu palpes ?
Ou Me respirer à travers les senteurs ?
Pourquoi ne Me vois-tu pas ?
Pourquoi ne M’entends-tu pas ?
Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?
Pour toi Mes délices surpassent
Toutes les autres délices,
Et le plaisir que Je te procure
Dépasse tous les autres plaisirs.
Pour toi Je suis préférable
A tous les autres biens.
Je suis la Beauté,
Je suis la Grâce.
Bien-aimé,
Aime-Moi,
Aime-Moi seul, aime-Moi d’amour.
Nul n’est plus intime que Moi.
Les autres t’aiment pour eux-mêmes :
Moi, Je t’aime pour toi,
Et toi, tu t’enfuis loin de Moi.
Bien-aimé,
Tu ne peux Me traiter avec équité,
Car si tu te rapproches de Moi
C’est parce que Je Me suis rapproché de toi.
Je suis plus près de toi que toi-même,
Que ton âme, que ton souffle.
Bien-aimé,
Allons...
Marchons vers l’union…
Allons main dans la main,
Entrons en la présence de la Vérité,
Qu’elle soit notre juge
Et imprime son sceau sur Notre union
A jamais.
Ibn 'Arabî (1165-1240)
Joha- Messages : 141
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