Apprendre de ses erreurs
+4
ananie
Marie
Dagda
Sophie
8 participants
Le Jardin Intérieur : Coeur et Conscience - Forum Spirituel :: Spiritualité et religions :: Le cheminement spirituel, la spiritualité en général
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
Apprendre de ses erreurs
Nous faisons tous des erreurs, elles font d'une certaine manière partie du chemin.
Après, on en fait parfois des plus ou moins embêtantes que d'autres, c'est à dire que parfois c'est plus difficile de reconnaître certaines erreurs que d'autres, et de réussir à "redresser la barre" derrière.
Je crois que quand on a fait une erreur, le processus est "simple" (pas facile pour autant) :
D'abord, la reconnaître pleinement et comprendre vraiment pourquoi c'était une erreur.
Là je crois qu'on ne peut pas se contenter d'une vague idée, ou d'un simple feeling, quand on a fait des erreurs importantes, on doit approfondir, et aller jusqu'au bout de la compréhension de :
- pourquoi c'était une erreur, en rapport avec le but que l'on voulait atteindre, et la manière dont on a agi
- pourquoi on a fait cette erreur, qu'est-ce qui l'a motivée en nous, est-elle venue uniquement de nous ou avons-nous mal compris un enseignement, ou reçu un enseignement erroné ? il faut bien examiner ça en détail et en profondeur, ça donne énormément de renseignement sur soi pour avancer après.
- est-ce qu'on le savait plus ou moins depuis un moment mais qu'on s'est voilé la face, ou est-ce que vraiment on a fait cette erreur en toute sincérité (c'est à dire par ignorance).
Déjà tout cela apaise énormément, parce que ça met de "l'ordre" en soi, on voit beaucoup mieux où on en est.
Et une fois qu'on a compris profondément, on commence à accepter l'erreur qu'on a faite, et cette acceptation doit aller jusqu'au bout.
Ensuite, je crois que l'on peut rectifier le tir, tout en apprenant de son erreur.
Et je crois aussi que plus l'erreur est importante, plus elle révèle quelque chose d'important en nous.
Donc finalement on peut aussi tirer beaucoup de chose d'une grosse erreur. On peut par exemple accéder à un fonctionnement inconscient très profond, des structures de notre identité.
Ce qui est un cadeau formidable ensuite pour avancer.
Et je crois aussi que l'on n'est pas obligé de redresser l'erreur "à la baguette" et en prenant un virage trop radical, on peut aussi se remettre d'aplomb ou dans le bon chemin à la manière d'un roseau, et non d'un chêne.
Ceci étant dit, cela dépendra aussi des qualités ou des états intérieurs que l'on a cultivées en soi.
Si l'on cultive un peu trop de "rigidité", on va avoir du mal à changer de cap, plus que si l'on a cultivé la souplesse.
Parfois on se fait plus de mal au moment où on cherche à rectifier son erreur, que lorsqu'on l'a commise.
Cela vient que la première phase n'a pas été complètement vécue, la phase de l'acceptation.
En général c'est par culpabilité, ou autre sentiment "négatif" que l'on se fait du mal en rectifiant une erreur.
Et pour finir, une fois que l'on a repris un chemin plus adapté et plus juste, c'est pas forcément très utile de se créer des nouvelles croyances limitantes du genre : ça, plus jamais, c'est fini, terminé, on m'y reprendra plus etc...
Je veux dire que l'ont peut ressentir que cette erreur nous n'avons pas envie de la refaire, et être vigilant.
Mais c'est pas obligé non plus de "caricaturer" ce processus en figeant quelque chose pour le futur de manière immuable (ce qui est quelque part encore une réaction à l'erreur qu'on a faite).
Après, on en fait parfois des plus ou moins embêtantes que d'autres, c'est à dire que parfois c'est plus difficile de reconnaître certaines erreurs que d'autres, et de réussir à "redresser la barre" derrière.
Je crois que quand on a fait une erreur, le processus est "simple" (pas facile pour autant) :
D'abord, la reconnaître pleinement et comprendre vraiment pourquoi c'était une erreur.
Là je crois qu'on ne peut pas se contenter d'une vague idée, ou d'un simple feeling, quand on a fait des erreurs importantes, on doit approfondir, et aller jusqu'au bout de la compréhension de :
- pourquoi c'était une erreur, en rapport avec le but que l'on voulait atteindre, et la manière dont on a agi
- pourquoi on a fait cette erreur, qu'est-ce qui l'a motivée en nous, est-elle venue uniquement de nous ou avons-nous mal compris un enseignement, ou reçu un enseignement erroné ? il faut bien examiner ça en détail et en profondeur, ça donne énormément de renseignement sur soi pour avancer après.
- est-ce qu'on le savait plus ou moins depuis un moment mais qu'on s'est voilé la face, ou est-ce que vraiment on a fait cette erreur en toute sincérité (c'est à dire par ignorance).
Déjà tout cela apaise énormément, parce que ça met de "l'ordre" en soi, on voit beaucoup mieux où on en est.
Et une fois qu'on a compris profondément, on commence à accepter l'erreur qu'on a faite, et cette acceptation doit aller jusqu'au bout.
Ensuite, je crois que l'on peut rectifier le tir, tout en apprenant de son erreur.
Et je crois aussi que plus l'erreur est importante, plus elle révèle quelque chose d'important en nous.
Donc finalement on peut aussi tirer beaucoup de chose d'une grosse erreur. On peut par exemple accéder à un fonctionnement inconscient très profond, des structures de notre identité.
Ce qui est un cadeau formidable ensuite pour avancer.
Et je crois aussi que l'on n'est pas obligé de redresser l'erreur "à la baguette" et en prenant un virage trop radical, on peut aussi se remettre d'aplomb ou dans le bon chemin à la manière d'un roseau, et non d'un chêne.
Ceci étant dit, cela dépendra aussi des qualités ou des états intérieurs que l'on a cultivées en soi.
Si l'on cultive un peu trop de "rigidité", on va avoir du mal à changer de cap, plus que si l'on a cultivé la souplesse.
Parfois on se fait plus de mal au moment où on cherche à rectifier son erreur, que lorsqu'on l'a commise.
Cela vient que la première phase n'a pas été complètement vécue, la phase de l'acceptation.
En général c'est par culpabilité, ou autre sentiment "négatif" que l'on se fait du mal en rectifiant une erreur.
Et pour finir, une fois que l'on a repris un chemin plus adapté et plus juste, c'est pas forcément très utile de se créer des nouvelles croyances limitantes du genre : ça, plus jamais, c'est fini, terminé, on m'y reprendra plus etc...
Je veux dire que l'ont peut ressentir que cette erreur nous n'avons pas envie de la refaire, et être vigilant.
Mais c'est pas obligé non plus de "caricaturer" ce processus en figeant quelque chose pour le futur de manière immuable (ce qui est quelque part encore une réaction à l'erreur qu'on a faite).
Sophie- Messages : 1834
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 44
Re: Apprendre de ses erreurs
Oui c'est clair ça me semble fondamental! Pour moi ça représente 70% de la solution.D'abord, la reconnaître pleinement et comprendre vraiment pourquoi c'était une erreur.
Imaginons quelqu'un qui a des problèmes relationnel au sein d'un groupe. Si il apprend au bout d'un moment que quelqu'un médit sur son compte et induit les autres en erreur par des mensonges, la solution n'as pas du tout été réglée, mais tout de suite la situation est beaucoup plus simple!
Et si il apprend qui est à l'origine de tout ça je t'en parle même pas!
Pour les erreurs je pense que c'est pareil: identifier très clairement totalement la source, l'origine, c'est déjà un bon gros bout de chemin de fait.
Et pour le reste je suis d'accord avec ta façon de voir les choses.
Je crois pas qu'elles fassent partie d'une certaine manière, mais bien totalement. En ce qui me concerne j'avance bien plus quand je me rend compte que je me trompe... C'est jamais agréable mais tellement efficace...Nous faisons tous des erreurs, elles font d'une certaine manière partie du chemin.
Dagda- Messages : 249
Date d'inscription : 16/11/2011
Age : 41
Localisation : Bretagne
Re: Apprendre de ses erreurs
Certaines énormes erreurs sont difficiles à considérer comme telles vu tout ce qu'elles ont permis. C'est pourquoi à l'origine, j'ai toujours considéré qu'elles n'existent pas. Cependant, en me "coulant" temporairement dans ce discours qui considère leur existance, je me libère d'un passé aliénant , alors merci pour ce mode de pensée éclairant. T'inquiète Sophie, je ne garde que ce qui me convient et parfois juste le temps d'en retirer l'essence.
Marie- Messages : 1121
Date d'inscription : 07/11/2011
Age : 62
Localisation : Nord Isère
Re: Apprendre de ses erreurs
Oui certaines erreurs ont eu des conséquences positives, mais pas toutes.
Parfois on fait des erreurs qui nuisent vraiment aux autres ou à nous-mêmes.
Et généralement c'est lorsqu'on les reconnait en tant qu'erreur que l'on peut en tirer des enseignements qui sont très constructifs.
Parfois on fait des erreurs qui nuisent vraiment aux autres ou à nous-mêmes.
Et généralement c'est lorsqu'on les reconnait en tant qu'erreur que l'on peut en tirer des enseignements qui sont très constructifs.
Re: Apprendre de ses erreurs
Marie a écrit:Certaines énormes erreurs sont difficiles à considérer comme telles vu tout ce qu'elles ont permis. C'est pourquoi à l'origine, j'ai toujours considéré qu'elles n'existent pas.
J'ai fait aussi comme ça, et ça m'arrive encore quand une erreur est trop difficile à accepter pour moi.
Il y a aussi que dans certains environnements spirituels, on a tendance à éviter de parler d'erreurs, à considérer que non, il n'y a jamais d'erreur etc...
Je crois que ça revient un peu à ce qu'on avait discuté sur le post sur la trahison de Judas, ce n'est pas parce que le divin peut faire évoluer positivement après une erreur que l'erreur est pour autant divine.
Et du coup on se sent beaucoup plus soulagé, même si certaines erreurs sont très difficiles à reconnaître, quand on les accepte et qu'on les reconnaît en les comprenant en profondeur.
Cela revient grosso modo (enfin pour moi hein, dans l'image), à soigner une plaie qui nous empêchait de marcher librement et sans souffrance.
Après, ce que je peux dire pour ma part, c'est que je ne suis pas arrivée à accepter certaines erreurs toute seule, le fait de recevoir de l'amour et de la compassion de manière inconditionnelle m'a permis de le faire, et là je parle pas que de la prière, et l'amour que l'on reçoit en priant, mais de l'amour venant d'autres personnes, qui n'ont pas cherché à me valoriser ou me maintenir dans une illusion (que je n'avais pas fait d'erreur), mais qui ont pu m'aimer et m'accepter avec ces erreurs.
Sophie- Messages : 1834
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 44
Re: Apprendre de ses erreurs
Cela prend du temps et c'est comme pour les autres prises de conscience, je trouve : chaque jour sa découverte.
Trop de culpabilité parfois empêche les prises de conscience et, comme tu dis, se sentir aimé(e) est important et permet, notamment pour ma part, d'arrêter de vouloir consoler à tout prix et donc, permet d'aimer mieux à son tour.
C'est bien évidemment encore plus difficile quand on est tellement plein de culpabilité qu'on refuse même de se laisser aimer. (dit la mami/papi, mariage intérieur oblige )
Trop de culpabilité parfois empêche les prises de conscience et, comme tu dis, se sentir aimé(e) est important et permet, notamment pour ma part, d'arrêter de vouloir consoler à tout prix et donc, permet d'aimer mieux à son tour.
C'est bien évidemment encore plus difficile quand on est tellement plein de culpabilité qu'on refuse même de se laisser aimer. (dit la mami/papi, mariage intérieur oblige )
Marie- Messages : 1121
Date d'inscription : 07/11/2011
Age : 62
Localisation : Nord Isère
Re: Apprendre de ses erreurs
Marie a écrit:C'est bien évidemment encore plus difficile quand on est tellement plein de culpabilité qu'on refuse même de se laisser aimer.
Arf.
Oui je connais bien ça, être tellement bourré de culpabilité que l'on ne peut pas recevoir d'amour, parce qu'on ne se l'autorise pas...
Comme tu dis, à chaque jour sa découverte, et petit à petit, on devient moins petit
Sophie- Messages : 1834
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 44
Re: Apprendre de ses erreurs
- Bonjour à tous
Apprendre de ses erreurs est associé à l'hexagramme n° 4 qui précisément conseille d'apprendre des erreurs de jeunesse.
Reste à savoir ce qui se passe lorsque l'on constate que tout se fait intérieurement
chez chacun généralement comme la pluie et le beau temps. Tout arrive, tout va et vient.
Contre toute attente, s'il n'est pas d'effet sans cause alors si l'effet se fait sentir alors
la cause est dans le présent.
Paradoxalement, l'erreur la plus courante revient à rechercher la cause d'un trouble présent
dans le passé. Ou bien le présent ne peut-être la somme du passé sinon il n'aurait aucun avenir,
ou bien, ou bien ...
Les causes sont-elles d'ordre cosmiques, planétaires bien plus qu'humaines tant que le sujet
dépourvu de tout moi conscient, permanent, reste soumis à la loi générale, à la loi d'accident ?
Créons-nous un excellent aujourd'hui.
Dernière édition par solasido le Lun 23 Avr 2012 - 12:59, édité 1 fois
Re: Apprendre de ses erreurs
Intéressant ce diagramme, dans mon vocabuaire, je remplacerais (pour "assimiler" ce que tu as écrit) sous-estimer par dévaloriser, et sur-estimer par sur-valoriser.
Je trouve que le centre, que tu as nommé Motivation, rejoint la lucidité et l'objectivité.
C'est à dire qu'on ne valorise ou dévalorise plus rien ni personne, on observe simplement ce qui est.
A partir de là on débloque les énergies et les émotions cristallisées, et on avance
Je trouve que le centre, que tu as nommé Motivation, rejoint la lucidité et l'objectivité.
C'est à dire qu'on ne valorise ou dévalorise plus rien ni personne, on observe simplement ce qui est.
A partir de là on débloque les énergies et les émotions cristallisées, et on avance
Sophie- Messages : 1834
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 44
Re: Apprendre de ses erreurs
Hello Sophie
Bonne suite et souriante journée à toi et à tous
Sophie a écrit:Intéressant ce diagramme, dans mon vocabulaire, je remplacerais (pour "assimiler" ce que tu as écrit) sous-estimer par dévaloriser, et sur-estimer par sur-valoriser.
Je trouve que le centre, que tu as nommé Motivation, rejoint la lucidité et l'objectivité.
C'est à dire qu'on ne valorise ou dévalorise plus rien ni personne, on observe simplement ce qui est.
A partir de là on débloque les énergies et les émotions cristallisées, et on avance
Désolé, j'ai posté trop vite, je souhaitais citer Paul Diel ce thérapeute, psychologue et philosophe
autrichien qui a mis au point, une psychologie de la motivation centrée comme tu le constates, sur le verbe estimer.
http://introspective.psychology.pagesperso-orange.fr/fr/b-motivation.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Diel
Einstein lui écrivait d'ailleurs en 1935: « J'admire la puissance et la conséquence de votre pensée. Votre œuvre est la première qui me soit venue sous les yeux tendant à ramener l'ensemble de la vie de l'esprit humain, y compris les phénomènes pathologiques, à des phénomènes biologiques élémentaires. Elle nous présente une conception unifiante du sens de la vie. »
Selon Nietzsche, et d'autres auteurs, dans certaines langues slaves le terme " humain "
dérive d'un autre terme signifiant évaluer, estimer assez proches du terme valoriser.
Ce diagramme se rapproche curieusement aux positions, relativement significatives,
adoptées pour dormir dès que l'on ne considère pas le rêve comme une des chasses
gardées de la psychologie contemporaine, mais aussi et surtout, comme une relation
entre absence et présence à soi.
Bonne suite et souriante journée à toi et à tous
Re: Apprendre de ses erreurs
Oui c'est comme une plaie refermée qui pourri en dessous, quand on la ré-ouvre ça fait un peu mal et ce n'est pas très joli à voir, mais une fois que tout le pus est sorti, on peut enfin cicatriser.Sophie a écrit:Et du coup on se sent beaucoup plus soulagé, même si certaines erreurs sont très difficiles à reconnaître, quand on les accepte et qu'on les reconnaît en les comprenant en profondeur.
Cela revient grosso modo (enfin pour moi hein, dans l'image), à soigner une plaie qui nous empêchait de marcher librement et sans souffrance.
Re: Apprendre de ses erreurs
Le Baume réparateur
J'ai été en contact pendant neuf ans avec des personnes malades et handicapés, et c'est à leur cotés que j'ai beaucoup appris. Ils m'ont apporté beaucoup. Une cliente ma dit un jour « vous devez être un ange, ou alors vous avez quelque chose de grave à vous faire pardonner » Sa deuxième réflexion ma beaucoup troublé, car elle exprimait une grande vérité. Mon comportement avec les clients était naturel, mais je dois reconnaître aussi que je pensai souvent à mes erreurs passé, à mes faiblesses, et cela devais jouez un rôles considérables sur mon attitude de tous les jours. Même si je vivais des expériences riches spirituellement, je ne pouvais oublier les faiblesses qui avaient été les miennes. La méditation et la prière m'aidaient beaucoup, mais le plus efficace a été sans doutes le jour où j'ai dus faire face à mes responsabilités. Il était impératif de crever l'abcès, j'en ai conscience encore aujourd'hui. Ce fut un passage très difficile pour moi, et surtout pour mon entourage, mais indispensable. Nous avons tous un travail à faire sur nous même, chaque expérience quelle soit bonne ou mauvaise nous permet de grandir. Un obstacle ne peut être franchi que si il est résolu. Le pardon est une manifestation de l'Amour, il a été pour moi un baume réparateur
Confidence
domi
J'ai été en contact pendant neuf ans avec des personnes malades et handicapés, et c'est à leur cotés que j'ai beaucoup appris. Ils m'ont apporté beaucoup. Une cliente ma dit un jour « vous devez être un ange, ou alors vous avez quelque chose de grave à vous faire pardonner » Sa deuxième réflexion ma beaucoup troublé, car elle exprimait une grande vérité. Mon comportement avec les clients était naturel, mais je dois reconnaître aussi que je pensai souvent à mes erreurs passé, à mes faiblesses, et cela devais jouez un rôles considérables sur mon attitude de tous les jours. Même si je vivais des expériences riches spirituellement, je ne pouvais oublier les faiblesses qui avaient été les miennes. La méditation et la prière m'aidaient beaucoup, mais le plus efficace a été sans doutes le jour où j'ai dus faire face à mes responsabilités. Il était impératif de crever l'abcès, j'en ai conscience encore aujourd'hui. Ce fut un passage très difficile pour moi, et surtout pour mon entourage, mais indispensable. Nous avons tous un travail à faire sur nous même, chaque expérience quelle soit bonne ou mauvaise nous permet de grandir. Un obstacle ne peut être franchi que si il est résolu. Le pardon est une manifestation de l'Amour, il a été pour moi un baume réparateur
Confidence
domi
Re: Apprendre de ses erreurs
Se pardonner à soi-même entre autres. Merci Domi .
Marie- Messages : 1121
Date d'inscription : 07/11/2011
Age : 62
Localisation : Nord Isère
Re: Apprendre de ses erreurs
Accepter ses erreurs c'est se pardonner.
Là encore, il n'y a rien à ajouter pur obtenir le pardon.
Le pardon c'est quand on est en paix avec ce que l'on ressent, quand on arrive à accepter ce qui était là en nous et qu'on ne voulait pas voir.
Y compris, la conscience d'une erreur.
Quand l'erreur est acceptée, vraiment, on se pardonne : c'est automatique.
La culpabilité c'est quand on refuse d'accepter son erreur.
Quelqu'un qui se sent coupable n'est pas dans la pleine acceptation de son erreur : il la refuse parce qu'elle lui donne une mauvaise image de lui-même, le dévalorise.
En fait ce qu'il veut vraiment réparer ce n'est pas son erreur, c'est l'image négative que ça lui donne de lui même.
Là encore, il n'y a rien à ajouter pur obtenir le pardon.
Le pardon c'est quand on est en paix avec ce que l'on ressent, quand on arrive à accepter ce qui était là en nous et qu'on ne voulait pas voir.
Y compris, la conscience d'une erreur.
Quand l'erreur est acceptée, vraiment, on se pardonne : c'est automatique.
La culpabilité c'est quand on refuse d'accepter son erreur.
Quelqu'un qui se sent coupable n'est pas dans la pleine acceptation de son erreur : il la refuse parce qu'elle lui donne une mauvaise image de lui-même, le dévalorise.
En fait ce qu'il veut vraiment réparer ce n'est pas son erreur, c'est l'image négative que ça lui donne de lui même.
Re: Apprendre de ses erreurs
Domi a écrit:Un obstacle ne peut être franchi que si il est résolu.
Je trouve cela très juste
Et résolu ça ne veut pas dire "détruit" ou renié, ou oublié, ou même juste laissé derrière comme ça sans s'en occuper.
Ca me fait penser à la phrase de Jung qui dit "Si tu ne fais pas face à ton ombre, elle te reviendra sous la forme de ton destin."
Ananie a écrit:La culpabilité c'est quand on refuse d'accepter son erreur.
Complètement d'accord.
Sophie- Messages : 1834
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 44
Re: Apprendre de ses erreurs
- Erreur ou culpabilité.
Reste à savoir qui précède l'autre.
Être coupable d’une erreur n’est pas la même chose
que d’éprouver un sentiment de culpabilité à propos d’une erreur.
Culpabiliser est la mauvaise réponse.
Reconnaître qu’on est coupable, sans aucune réserve, est la bonne réponse.
A mon avis, la problématique ne se pose pas ainsi dès que l'on reconnait
que l'on se réveille dans le sommeil et accomplissions tout dans un état
de sommeil hypnotique.
En général un bouddhiste recherche un état d'éveil et admet qu'il est à la base
endormi. Curieusement cette prise de conscience, semble de surface,
et l'aspect mécanique des pensées, passions, pulsions, actions des gens,
semble renié, dédaigné oublié si bien qu'il constitue l'obstacle principal
à toute amélioration véritable.
S'agit-il seulement de " rassurance" sur le mode de :
Rassure-toi , à ta place je m'inquiéterai aussi ?!
S'agit-il d'oublier une fois pour toute que tout se fait
dans l'être humain comme la pluie et le beau temps.
Tant qu'un être humain oublie sa mécanicité, il ne cesse d'être une machine.
Et comme une machine n'est pas responsable, une machine est non-coupable.
L'erreur, ici, consiste-t-elle à entrer en conflit avec une machine ?
Créons-nous un excellent aujourd'hui
Re: Apprendre de ses erreurs
Très bien dit ! Et avec le sens de la formule en plusSolasido a écrit:Culpabiliser est la mauvaise réponse.
Reconnaître qu’on est coupable, sans aucune réserve, est la bonne réponse.
Re: Apprendre de ses erreurs
solasido a écrit:
Reconnaître qu’on est coupable, sans aucune réserve, est la bonne réponse.
Re: Apprendre de ses erreurs
Sophie merci pour ce sujet très intéressant et plein de sens, ton premier post explique bien les étapes je trouve, je pense que je vais en avoir l'utilité...
Ananie j'adhère à ce que tu écris, personnellement la culpabilité est le sentiment que je supporte le moins de ressentir (ma phrase est-elle seulement française...) parce que je me retrouve seule face à moi-même, à ce "moi" accusateur et j'ai l'impression que toutes les excuses du monde, tout ce que je pourrais faire n'arrangerait rien. La vérité c'est que quand on fait une erreur on ne peut pas l'effacer, mais on peut essayer d'arranger les choses ; et j'ai l'impression qu'une partie de moi voudrait simplement revenir en arrière, s'accroche à cet espoir irréalisable.
Solasido tes deux schémas correspondent ensemble, c'est bien ça? En tout cas merci pour ton beau texte, à méditer...
Accepter ses erreurs c'est se pardonner.
Là encore, il n'y a rien à ajouter pur obtenir le pardon.
Le pardon c'est quand on est en paix avec ce que l'on ressent, quand on arrive à accepter ce qui était là en nous et qu'on ne voulait pas voir.
Y compris, la conscience d'une erreur.
Quand l'erreur est acceptée, vraiment, on se pardonne : c'est automatique.
La culpabilité c'est quand on refuse d'accepter son erreur.
Quelqu'un qui se sent coupable n'est pas dans la pleine acceptation de son erreur : il la refuse parce qu'elle lui donne une mauvaise image de lui-même, le dévalorise.
En fait ce qu'il veut vraiment réparer ce n'est pas son erreur, c'est l'image négative que ça lui donne de lui même.
Ananie j'adhère à ce que tu écris, personnellement la culpabilité est le sentiment que je supporte le moins de ressentir (ma phrase est-elle seulement française...) parce que je me retrouve seule face à moi-même, à ce "moi" accusateur et j'ai l'impression que toutes les excuses du monde, tout ce que je pourrais faire n'arrangerait rien. La vérité c'est que quand on fait une erreur on ne peut pas l'effacer, mais on peut essayer d'arranger les choses ; et j'ai l'impression qu'une partie de moi voudrait simplement revenir en arrière, s'accroche à cet espoir irréalisable.
Solasido tes deux schémas correspondent ensemble, c'est bien ça? En tout cas merci pour ton beau texte, à méditer...
Sony#- Messages : 62
Date d'inscription : 12/04/2012
Age : 31
Localisation : Alsace
Re: Apprendre de ses erreurs
Peut-être, par rapport à ce que tu dis Sony, une piste pour commencer à travailler quand il y a de la culpabilité ça peut être de chercher quelle image de toi ça te renvoie, et que tu ne peux pas supporter ou accepter.
Parce que la culpabilité comme le rappelait Ananie, c'est lié à l'image de soi, c'est différent du remords ou du repentir profond et sincère qu'on a quand on a blessé quelqu'un par exemple.
La culpabilité c'est quand on refuse ce qu'on a fait parce que ça nous renvoie une image de nous-même qu'on ne supporte pas.
Pour ce qui me concerne en tout cas, quand je ressens de la culpabilité, c'est par là que je commence, d'abord accepter que je me sens coupable, ensuite accepter que ce que j'ai fait me donne une mauvaise image de moi-même et que ça ne me plait pas du tout, et enfin rechercher en moi profondément pourquoi cette image me déplait, quelle image j'aurais préféré donner, et de fil en aiguille petit à petit démonter les ressorts de la culpabilité en lien avec l'image.
Alors je crois qu'on peut aussi accéder à une lucidité sur son erreur, tout en comprenant pourquoi on l'a faite aussi, et si l'on a blessé quelqu'un par exemple (ou que l'on s'est blessé soi-même), contacter en soi un repentir réel, c'est à dire un regret sincère, cela peut faire sortir certaines émotions.
Et il me semble aussi que si parfois on "bloque" au stade de la culpabilité, c'est aussi parce que ressentir du regret ou du repentir nous est difficile.
Selon le degré d'erreur, le repentir est quelque chose qui secoue beaucoup, mais cependant qui nettoie en profondeur aussi.
C'est une expérience forte notamment quand ça touche des erreurs graves.
Et c'est un ressenti un peu étrange, en tout cas pour ce que j'ai pu en expérimenter, par le fait que s'y mêlent de la tristesse et de la joie simultanées.
La tristesse d'avoir blessé quelqu'un, la joie de retrouver la vérité et l'acceptation de ça, parce que seule la vérité libère intérieurement, et dans le repentir on se sent aussi "des ailes pousser" parce que l'on se sent d'un coup plus vrai, plus sincère, et connecté à son être.
Je crois qu'après, cela peut donner une grande force à pouvoir agir pour rectifier ou réparer son erreur, même si tout ne peut pas être réparé, on peut parfois faire certaines choses, dont la première est de reconnaître auprès de la personne qu'on l'a blessée et de s'excuser sincèrement.
(Et c'est valable avec soi-même quand s'est soi-même blessé).
Il arrive aussi parfois que sous la culpabilité il n'y ait rien de réel.
Je veux dire qu'une fois passée l'histoire de l'image qu'on donne, il ne reste rien de spécial, on se rend compte que tout était une histoire d'image.
Et qu'en fait on peut très bien vivre avec cette image que ça nous donne de nous, ça n'est ni plus ni moins qu'une image.
La culpabilité distord la perception des faits, c'est pourquoi tant qu'on est dans la culpabilité à mon sens on ne voit pas clairement ce qu'il y a dessous, ni sa responsabilité ou son erreur s'il y en a une.
La culpabilité (problème d'image) nous fait parfois percevoir des choses comme des erreurs alors que ça n'en est pas.
Ou nous empêche de voir réellement les erreurs pour ce qu'elles sont.
Et je pense que le premier truc à faire c'est d'accepter qu'on se sent coupable, parce que développer de la culpabilité de se sentir coupable, ça arrange pas les choses
Parce que la culpabilité comme le rappelait Ananie, c'est lié à l'image de soi, c'est différent du remords ou du repentir profond et sincère qu'on a quand on a blessé quelqu'un par exemple.
La culpabilité c'est quand on refuse ce qu'on a fait parce que ça nous renvoie une image de nous-même qu'on ne supporte pas.
Pour ce qui me concerne en tout cas, quand je ressens de la culpabilité, c'est par là que je commence, d'abord accepter que je me sens coupable, ensuite accepter que ce que j'ai fait me donne une mauvaise image de moi-même et que ça ne me plait pas du tout, et enfin rechercher en moi profondément pourquoi cette image me déplait, quelle image j'aurais préféré donner, et de fil en aiguille petit à petit démonter les ressorts de la culpabilité en lien avec l'image.
Alors je crois qu'on peut aussi accéder à une lucidité sur son erreur, tout en comprenant pourquoi on l'a faite aussi, et si l'on a blessé quelqu'un par exemple (ou que l'on s'est blessé soi-même), contacter en soi un repentir réel, c'est à dire un regret sincère, cela peut faire sortir certaines émotions.
Et il me semble aussi que si parfois on "bloque" au stade de la culpabilité, c'est aussi parce que ressentir du regret ou du repentir nous est difficile.
Selon le degré d'erreur, le repentir est quelque chose qui secoue beaucoup, mais cependant qui nettoie en profondeur aussi.
C'est une expérience forte notamment quand ça touche des erreurs graves.
Et c'est un ressenti un peu étrange, en tout cas pour ce que j'ai pu en expérimenter, par le fait que s'y mêlent de la tristesse et de la joie simultanées.
La tristesse d'avoir blessé quelqu'un, la joie de retrouver la vérité et l'acceptation de ça, parce que seule la vérité libère intérieurement, et dans le repentir on se sent aussi "des ailes pousser" parce que l'on se sent d'un coup plus vrai, plus sincère, et connecté à son être.
Je crois qu'après, cela peut donner une grande force à pouvoir agir pour rectifier ou réparer son erreur, même si tout ne peut pas être réparé, on peut parfois faire certaines choses, dont la première est de reconnaître auprès de la personne qu'on l'a blessée et de s'excuser sincèrement.
(Et c'est valable avec soi-même quand s'est soi-même blessé).
Il arrive aussi parfois que sous la culpabilité il n'y ait rien de réel.
Je veux dire qu'une fois passée l'histoire de l'image qu'on donne, il ne reste rien de spécial, on se rend compte que tout était une histoire d'image.
Et qu'en fait on peut très bien vivre avec cette image que ça nous donne de nous, ça n'est ni plus ni moins qu'une image.
La culpabilité distord la perception des faits, c'est pourquoi tant qu'on est dans la culpabilité à mon sens on ne voit pas clairement ce qu'il y a dessous, ni sa responsabilité ou son erreur s'il y en a une.
La culpabilité (problème d'image) nous fait parfois percevoir des choses comme des erreurs alors que ça n'en est pas.
Ou nous empêche de voir réellement les erreurs pour ce qu'elles sont.
Et je pense que le premier truc à faire c'est d'accepter qu'on se sent coupable, parce que développer de la culpabilité de se sentir coupable, ça arrange pas les choses
Sophie- Messages : 1834
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 44
Re: Apprendre de ses erreurs
Peut-être, par rapport à ce que tu dis Sony, une piste pour commencer à travailler quand il y a de la culpabilité ça peut être de chercher quelle image de toi ça te renvoie, et que tu ne peux pas supporter ou accepter.
Je suis d'accord avec toi, parce que parfois on prend l'habitude de dissimuler certaines choses, certains éléments de personnalité, dans la logique du qu'en-dira-t-on... Je pense que ça peut être une habitude tenace, mais néanmoins surpassable si on le souhaite vraiment.
Pour ce qui me concerne en tout cas, quand je ressens de la culpabilité, c'est par là que je commence, d'abord accepter que je me sens coupable, ensuite accepter que ce que j'ai fait me donne une mauvaise image de moi-même et que ça ne me plait pas du tout, et enfin rechercher en moi profondément pourquoi cette image me déplait, quelle image j'aurais préféré donner, et de fil en aiguille petit à petit démonter les ressorts de la culpabilité en lien avec l'image.
Il faut sans doute beaucoup de courage au départ pour accepter ce fait et se regarder en face, mais à mon avis ce que tu dis est vraiment important dans le processus pour enlever le sentiment de culpabilité dans le sens où on raisonne sur l'image qu'on aurait voulu donner : on peut ainsi agir en accord avec cela par la suite.
Je crois qu'après, cela peut donner une grande force à pouvoir agir pour rectifier ou réparer son erreur, même si tout ne peut pas être réparé, on peut parfois faire certaines choses, dont la première est de reconnaître auprès de la personne qu'on l'a blessée et de s'excuser sincèrement.
(Et c'est valable avec soi-même quand s'est soi-même blessé).
S'excuser... Cela aussi demande un certain courage, enfin pour ceux pour qui ce geste correspond à enfreindre leur fierté personnelle, ou je ne sais quoi... Mais la force de la reconnaissance de son erreur peut aider.
Merci pour ta réponse en tout cas
Sony#- Messages : 62
Date d'inscription : 12/04/2012
Age : 31
Localisation : Alsace
Re: Apprendre de ses erreurs
Pour moi s'excuser effectivement demande du courage, et n'est en rien contraire à la fierté dans le sens de la dignité personnelle.
Au contraire je crois qu'on est beaucoup plus digne, c'est à dire droit, quand on peut s'excuser sincèrement pour ses erreurs.
C'est marrant, j'ai vu un épisode de Kenshin le Vagabond justement hier qui parlait de ça, synchronicité rigolote
Il y a toute une histoire avec deux Sumo, dont l'un dévalorise l'autre parce qu'en réalité il a peur de se faire surpasser.
Et quand tout est révélé à la fin, Kenshin au lieu de condamner le premier, lui dit "Maintenant si tu as l'honneur véritable d'un Sumo, alors tu reconnais ton erreur, et tu vas la réparer en faisant le maximum pour aider cette personne à devenir un excellent sumotori. Tu vas l'aider à progresser et mettre toute ta connaissance à son service."
Il lui parle d'honneur, et c'est approprié à mon sens, l'honneur et la dignité ne sont pas de rester dans son illusion ou dans le refus de reconnaître ses erreurs, au contraire.
Au contraire je crois qu'on est beaucoup plus digne, c'est à dire droit, quand on peut s'excuser sincèrement pour ses erreurs.
C'est marrant, j'ai vu un épisode de Kenshin le Vagabond justement hier qui parlait de ça, synchronicité rigolote
Il y a toute une histoire avec deux Sumo, dont l'un dévalorise l'autre parce qu'en réalité il a peur de se faire surpasser.
Et quand tout est révélé à la fin, Kenshin au lieu de condamner le premier, lui dit "Maintenant si tu as l'honneur véritable d'un Sumo, alors tu reconnais ton erreur, et tu vas la réparer en faisant le maximum pour aider cette personne à devenir un excellent sumotori. Tu vas l'aider à progresser et mettre toute ta connaissance à son service."
Il lui parle d'honneur, et c'est approprié à mon sens, l'honneur et la dignité ne sont pas de rester dans son illusion ou dans le refus de reconnaître ses erreurs, au contraire.
Sophie- Messages : 1834
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 44
Re: Apprendre de ses erreurs
Oui, ça peut paraître intimidant mais au final on en sort grandis
Sony#- Messages : 62
Date d'inscription : 12/04/2012
Age : 31
Localisation : Alsace
Re: Apprendre de ses erreurs
Voui
Je crois que je me souviendrai toujours de la première fois où je me suis excusée sincèrement auprès de quelqu'un, en plus c'était un collègue de boulot, le genre de contexte où les sentiments, et la vulnérabilité, bof bof.
Mais cela a été très bénéfique, et j'avais eu aussi la chance de tomber sur quelqu'un qui n'avait en fait pas trop mal pris ce que j'avais dit, et qui a volontiers accepté mes excuses, ensuite nous avons pu parler calmement.
Je crois que je me suis rarement sentie aussi libre que ce jour-là.
Pourtant avant d'aller voir la personne je flippais intérieurement, j'avais l'impression de me mettre en position de faiblesse, mais quelque chose en moi me disait que je ne devais pas laisser passer la chance de m'excuser, sinon je me serais complètement déroutée de mon chemin et de ma recherche d'authenticité.
Desfois quand je n'ai pas le courage de m'excuser pour quelque chose, je repense à ce jour-là et ça me remonte intérieurement pour oser m'excuser.
Je crois que je me souviendrai toujours de la première fois où je me suis excusée sincèrement auprès de quelqu'un, en plus c'était un collègue de boulot, le genre de contexte où les sentiments, et la vulnérabilité, bof bof.
Mais cela a été très bénéfique, et j'avais eu aussi la chance de tomber sur quelqu'un qui n'avait en fait pas trop mal pris ce que j'avais dit, et qui a volontiers accepté mes excuses, ensuite nous avons pu parler calmement.
Je crois que je me suis rarement sentie aussi libre que ce jour-là.
Pourtant avant d'aller voir la personne je flippais intérieurement, j'avais l'impression de me mettre en position de faiblesse, mais quelque chose en moi me disait que je ne devais pas laisser passer la chance de m'excuser, sinon je me serais complètement déroutée de mon chemin et de ma recherche d'authenticité.
Desfois quand je n'ai pas le courage de m'excuser pour quelque chose, je repense à ce jour-là et ça me remonte intérieurement pour oser m'excuser.
Sophie- Messages : 1834
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 44
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» Apprendre de Soi au quotidien, la précieuse banalité de la vie
» Apprendre à être heureux : Cahier d'exercices et de recettes [livre]
» Apprendre à être heureux : Cahier d'exercices et de recettes [livre]
Le Jardin Intérieur : Coeur et Conscience - Forum Spirituel :: Spiritualité et religions :: Le cheminement spirituel, la spiritualité en général
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|